'''Ferdinand Foch''', adalah seorang marsekal [[Prancis]] di [[Inggris Raya]] dan di [[Polandia]], yang juga seorang jenderal dari [[Académie française|académicien]] [[Prancis]] yang dilahirkan di [[Tarbes]] pada tanggal [[2 Oktober]], [[1851]] dan wafat di [[Paris]] pada [[20 Maret]] [[1929]].
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{{Infobox Personnalité militaire
| nom=[[Fichier:Officier général francais 7 etoiles.svg |50px]] Ferdinand Foch
| image=Ferdinand Foch.jpg
| tailleimage(en px)=150
| datedenaissance={{Date|2|octobre|1851}}
| lieudenaissance=[[Tarbes]], [[France]]
| datededeces={{Date|20|mars|1929}}
| lieudedeces=[[Paris]], [[France]]
| ageaudeces =78
| paysdorigine={{France}}
| allegeance = [[Image:Flag of France.svg|18px|border]] [[Armée française]]
| grademilitaire=[[Général de division]]
| arme= [[Artillerie]]
| annéedebutdecarriere=[[1870]]
| annéefindecarriere=[[1918]]
| conflit=[[Première Guerre mondiale]]
| commandement= [[13e division d'infanterie (France)|13{{e}} Division d'Infanterie]]<br /> [[8e corps d'armée (France)|8{{e}} Corps d'Armée]]<br /> [[20e corps d'armée (France)|20{{e}} Corps d'Armée]]<br /> [[IXe armée française|IX{{e}} armée]]<br />[[1918]] : Commandant en chef<br /> des troupes alliés
| faitsdarmes=[[Première bataille de la Marne|Bataille de la Marne]] <br /> Offensive finale de 1918
| distinctionsprincipales=[[Maréchal de France]]<br /> [[Maréchal (armée)#Angleterre|Maréchal]] de [[Grande-Bretagne]] <br /> [[Maréchal (armée)#Pologne|Maréchal]] de [[Pologne]] <br /> [[Légion d'honneur|Grand-croix de la Légion d'honneur]]<br />[[Médaille militaire]]<br />[[Croix de guerre 1914-1918]]
| hommage=Le [[Foch (porte-avions)|porte-avions Foch]]
| autresfonctions=Élu à l'[[Académie française]]<br /> ([[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 18|fauteuil 18]])
}}
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[[Berkas:Ferdinand Foch.jpg|thumb|right]]
'''Ferdinand Foch''', adalah seorang marsekal [[Perancis]] di [[Inggris Raya]] dan di [[Polandia]], yang juga seorang jenderal dari [[Académie française|académicien]] [[Perancis]] yang dilahirkan di [[Tarbes]] pada tanggal [[2 Oktober]], [[1851]] dan wafat di [[Paris]] pada [[20 Maret]], [[1929]].
{{Infobox military person|image=File:Ferdinand Foch.jpg|birth_date=2 Oktober 1851|birth_place=[[Tarbes]], [[Prancis]]|death_place=[[Paris]], [[Prancis]]|death_date=20 Maret 1929 (umur 77)|spouse=Julie Bienvenüe|children=4|signature=File:Signature Ferdinand Foch.svg|allegiance={{Flag|Prancis}}|branch=[[Angkatan Darat Prancis]]|serviceyears=1870–1923|rank=[[Jenderal]]|battles=[[Perang Prancis-Prusia]]{{br}}[[Perang Dunia I]]{{br}}[[Intervensi Sekutu dalam Perang Saudara Rusia]]}}
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== Du nom ==
== Referensi ==
Son nom : Foch pourrait venir aussi bien de ''focus'' en latin : foyer, de ''fodium'' en latin: la fosse ou de ''folq'' la foulque, mais encore ''fioch'' en pyrénéen : le feu. Charles le Goffic<ref>Charles le Goffic, ''Mes entretiens avec Foch'',Spes, 1929.</ref> en fît même un tout poétique pour Foch un foyer de sa famille ou de la résistance à la Triplice, le fossoyeur des oppresseurs de l'Alsace-Lorraine, la foulque pour son esprit qui restera souvent noir, sombre pour ses collaborateurs et enfin le feu pour sa force de travail.
[[Kategori:Tokoh Prancis]]
== De son apparence ==
Foch : cheveux et sourcils châtains, menton rond, visage ovale, nez gros sur une fine moustache, bouche grande, taille moyenne 1,68m<ref>fiche d'admission à X du matricule 10 390</ref>.
{{Prancis-bio-stub}}
== Histoire ==
=== Jeunesse et famille ===
[[Image:Tarbes Foch.JPG|thumb|left|Maison natale du maréchal Foch à [[Tarbes]]]]
'''Ferdinand Jean Marie Foch''' est né à [[Tarbes]], le {{Date|2|octobre|1851}}. Ferdinand est le sixième des sept enfants de Napoléon Foch (1803-1880) et de Sophie Dupré (1812-1883). Son père était un fonctionnaire originaire du [[Comminges]] (Gascogne). Il suivit sa scolarité à Tarbes, [[Rodez]], Baccalauréat de lettres puis de sciences à la faculté de Lyon. Les collèges [[jésuite]]s de [[Saint-Étienne]] Saint-Clément de [[Metz]] d'où il est chassé par les Allemands et la guerre de 1870, son collège est occupé par un bataillon de Poméraniens. Il passe les concours à Nancy et en novembre 1871 il intègre l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]. Le {{Date|5|novembre|1883}}, il se marie avec Julie Bienvenüe (1860-1950) à l'église Saint-Michel de [[Saint-Brieuc]] (Côtes-d'Armor), une petite-cousine de [[Fulgence Bienvenüe]], créateur du [[métro de Paris]]. Le couple aura quatre enfants<ref>voir tableaux généalogiques, in ''Foch'', de [[Jean Autin]] - Ed. Perrin 1998</ref> :
* Marie Foch (1885-1972), épouse de Paul Bécourt (+ 22 août 1914), [[mort pour la France]] et postérité dont [[Jean Bécourt-Foch]] (1911-1944), [[compagnon de la Libération]] ;
* Anne Foch (1887-1981), épouse d'Alex Fournier (+ 1929), postérité ;
* Eugène Foch (né et + 1888) ;
* Germain Foch (1889 - 22 août 1914), [[mort pour la France]].
À la déclaration de guerre contre l'[[Allemagne]], en [[1870]], il s'engage au [[4e régiment d'infanterie de ligne|4{{e}} régiment d'infanterie]]. À la fin de la [[guerre franco-allemande (1870)|guerre franco-prussienne]], il décide de rester dans l'armée et intègre l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], choisit [[école de l'artillerie|l'école d'application de l'artillerie et du génie]] dont il sort en [[1873]] comme officier d'artillerie. Il est affecté comme lieutenant au [[24e régiment d'artillerie|24{{e}} régiment d'artillerie]]. Il gravit alors les grades un par un, 1876, [[Saumur]], il intègre l'[[École de cavalerie de Saumur|école de cavalerie]]. 30 septembre 1878, il devient capitaine. Il arrive à Paris le 24 septembre 1879 comme adjoint au service du personnel du dépôt central de l'artillerie. Il entre ensuite à l'[[École militaire (France)|École supérieure militaire]] comme élève, effectue en 1885 le stage de l'école au 16{{e}} corps d'armée et devient lui-même professeur à cette école de [[1895]] à [[1901]]. Il y est professeur d'histoire militaire, de stratégie et [[tactique]] générale, et devient l'un des théoriciens français de l'offensive. Il se fait connaître par ses analyses critiques de la guerre franco-prussienne et des [[guerres napoléoniennes]]. Il poursuit son ascension dans l'armée : promu [[lieutenant-colonel]] en [[1898]], il est nommé [[colonel]] en [[1903]], puis [[général de brigade]] ([[1907]]).
Il assume le commandement de l'[[École militaire (France)|École de Guerre]] de [[1907]] à [[1911]], année où il est nommé [[général de division]] ; puis en [[1913]], [[général#France|général commandant de corps d'armée]], à la tête du [[20e corps d'armée (France)|20{{e}} corps d'armée]] de Nancy.
=== La société ===
Son dernier frère, Germain Foch (1854-1929), qui lui survivra quelques mois, deviendra jésuite, ce qui freina peut-être la progression de Ferdinand Foch dans l'Armée, le gouvernement républicain étant très [[anticléricalisme|anticlérical]]. Il croisera un contexte politique marquant l'[[affaire des fiches]], [[affaire Dreyfus]], [[loi de séparation des Églises et de l'État]]. « Le capitaine Foch du 10{{e}} RA est affilié à l'Union catholique. Son nom a été relevé au bureau central rue de Verneuil <ref>APPP BA 1627</ref>», dans l'[[affaire des fiches]].
Il est l'ami de [[Gustave Doré]] et croise chez ce dernier [[Sarah Bernhardt]], [[Pierre Loti]], [[Charles Gounod]], [[Louis Majorelle]] et participe à la vie parisienne intense de l'avant guerre.
=== Foch et la Première Guerre mondiale ===
Durant la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]], il commande le 20{{e}} corps d'armée de Nancy, appartenant à la [[IIe armée française|II{{e}} armée]] du [[Édouard de Castelnau|général de Castelnau]]. Le {{Date|14|août|1914}}, pendant la [[bataille de Lorraine]], son corps avança vers la ligne [[Sarrebourg]]-[[Morhange]], subissant de lourdes pertes. La déroute du [[15e corps d'armée (France)|15{{e}} corps]] à sa droite le contraignant, cependant, à la retraite. Foch parvint à bien gérer la situation en couvrant la retraite pour livrer la [[bataille du Grand Couronné]] qui couvre [[Nancy]] et en contre-attaquant, empêchant les Allemands de traverser la [[Meurthe (rivière)|Meurthe]].
C'est pour ces actes qu'il fut choisi pour commander la [[IXe armée française|IX{{e}} armée]] lors de la [[Première bataille de la Marne|bataille de la Marne]]. Il coordonne les armées britanniques, françaises et belges durant la [[course à la mer]]. Avec le chef de l'état-major, [[Maxime Weygand]], Foch dut gérer la [[Grande Retraite|retraite de la Marne]], alors qu'il venait à peine d'être nommé à son poste. Il aura alors ces mots restés célèbres : {{Citation|Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j'attaque.}}<ref>Mots que J-C Notin ne retrouve pas malgré des recherches dans son ouvrage de référence </ref>. Sa contre-attaque était la mise en pratique d'idées qu'il avait développées en tant qu'enseignant, elle lui permit de mettre un terme à l'offensive de l'armée allemande. Ce succès lui valut une nouvelle promotion et le {{Date|4|octobre|1914}}, il fut nommé commandant-en-chef adjoint de la zone Nord, avec le [[Joseph Joffre|général Joffre]]. Le 13 octobre, les Allemands lancèrent une nouvelle offensive, contenue au prix de pertes très lourdes ; situation qui se reproduisit à nouveau lors de la [[première bataille d'Ypres]]. À chaque fois, Foch parvenait à sortir les troupes françaises de situations très difficiles.
À l'origine de la [[bataille de l'Artois (mai 1915)|bataille de l'Artois]] ([[1915]]) et de celle de la [[Bataille de la Somme|Somme]] ([[1916]]) il tombe en disgrâce provisoire, conséquence de sanglants échecs,([[Lucien Lacaze]], ministre de la marine et par intérim de l'armée : « au moment où l'état de votre santé vous oblige à abandonner provisoirement un commandement actif, le gouvernement tient à témoigner, une fois de plus par la plus haute des distinctions militaires (médaille militaire) la reconnaissance du pays ». En décembre [[1916]], le [[Joseph Joffre|général Joffre]] le relève du commandement du GAN (groupe d'armée nord). Joffre sera lui-même limogé quelques jours plus tard. Cette disgrâce est relative car le [[Hubert Lyautey|général Lyautey]], nouveau ministre de la guerre lui fait obtenir un commandement provisoire du groupe d'armée de l'est (GAE), 18 janvier 1917, car le [[Édouard de Castelnau|général Curières de Castelnau]] est en tournée en Russie. Et lui est confié la tâche de réfléchir à l'éventualité d'une violation de la neutralité de la Suisse, il a son poste à Senlis. Plus tard il sera envoyé en [[Italie]] pour rétablir la situation après le désastre de la [[bataille de Caporetto]].
22 août 1917, se tient la première séance de la commission d'enquête (le général [[Joseph Brugère]] en est le président, [[Henri Joseph Eugène Gouraud|le général Gouraud]] et Foch y siègent) « chargée d'étudier les conditions dans lesquelles s'est effectuée l'offensive dans la région de l'Aisne du 16 au 23 avril 1917 ([[bataille du Chemin des Dames]]) et de déterminer le rôle des généraux qui ont exercé le commandement dans cette offensive » <ref>SHD DAT 9Y528, dossier militaire du maréchal Foch</ref> . C'est une mission délicate, « qu'il condamne et il sera accusé par les militaires d'ignorance, … qu'il excuse, et il lui sera reproché par les politiques indulgence et esprit de clan »<ref>J-C Notin, ''op. cit.''</ref>.
Le 27 octobre, 2 divisions françaises, 2 divisions britanniques, de l'artillerie lourde et un QG sont dirigés vers l'Italie. Le 28 octobre 1917, [[Denis Auguste Duchêne|le général Duchêne]] commande sur place une aide franco-britannique sur le front italien. Foch arrive le 29 à Trévise. Il restera en poste de nombreux mois.
Le 7 novembre, le Conseil suprême de guerre, où chaque pays est représenté par le chef et un membre de son gouvernement, est instauré « en vue d'assurer une meilleure coordination de l'action militaire sur le front occidental [... et] de veiller à la conduite générale de la guerre. »<ref>J-C Notin, ''op. cit.'' page 293</ref>. Il a son siège à Versailles.
Le {{Date|26|mars|1918}}, à [[Doullens]], il est nommé commandant-en-chef du front de l'ouest, avec le titre de [[généralissime]], "le général Foch est chargé par les gouvernements britanniques et français de coordonner l'action des armées alliées sur le front de l'ouest"<ref>texte signé par Milner et Clémenceau</ref>. Bien qu'il ait été surpris par l'offensive allemande au [[bataille du Chemin des Dames|Chemin des Dames]], il parvient à bloquer les dernières offensives allemandes de l'année [[1918]]. Le {{Date|6|août|1918}}, il est fait [[maréchal de France]], et c'est avec cette distinction qu'il planifie et mène l'offensive générale qui force l'[[Allemagne]] à demander l'[[Armistice de 1918|armistice]], le {{Date|11|novembre|1918}}.
Il fait partie des signataires alliés de l'[[armistice de 1918]] conclu dans la [[clairière de l'Armistice|clairière de Rethondes]]. Il est élevé à la dignité de [[maréchal (armée)|maréchal]] du [[Royaume-Uni]] et de [[Pologne]], à l'issue de la [[Première Guerre mondiale]]. Le jour de l'armistice, il est nommé à l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]], et dix jours plus tard il est élu à l'[[Académie française]], au [[Liste des membres de l'Académie française par fauteuil#Fauteuil 18|fauteuil n° 18]].
=== La Conférence de paix de Paris ===
Dès janvier 1919, une conférence internationale réunit à Paris vingt-sept États pour préparer lest traités de paix '''sans les vaincus'''.
La France, les USA et l'Angleterre dominent la conférence.
Par le traité de Versailles du 28 juin 1919) l'Allemagne reconnaît sa responsabilité dans la guerre et perd un septième de son territoire au profit :
* du Danemark avec le [[Schleswig]] du Nord, peuplé de Danois
* de la Belgique avec les villes d'Eupen et Malmédy
* de la France (Alsace-Lorraine)
* de la Pologne (elle obtient le [[corridor polonais|corridor de Dantzig]])
De plus, l'Allemagne perd toutes ses colonies qui sont attribuées à la France et à l'Angleterre.
=== Appréciations de la pensée et des actions de Foch ===
À la parution en librairie du ''Mémorial'' de Foch, [[Georges Clemenceau|Clemenceau]] a eu sur lui ce mot : {{Citation|Il se prend pour Napoléon [...] Il y a du César dans le maréchal. Enfin, un César passé par l'École de guerre.<ref>Gilbert Prouteau, ''Le Dernier Défi de Georges Clemenceau'', France-Empire, 1979, p. 257</ref>}}
Il fut un adepte de l’[[offensive à outrance]] en s’inspirant de [[Carl von Clausewitz|Clausewitz]] et de [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]]. Ses idées eurent une grande influence sur les officiers français en [[1914]]. On lui a reproché par la suite un aveuglement envers les nouvelles armes (l’aviation, les chars…) et son refus d’une dernière offensive en [[Lorraine]] en 1918 afin de prendre des gages.
== Grades, distinctions et décorations ==
=== Grades ===
* {{Date|20|juin|1907}} : [[général de brigade]].
* {{Date|21|septembre|1911}} : [[général de division]]
* {{Date|30|septembre|1916}} : général de division, maintenu en activité sans limite d'âge.
=== Distinctions ===
* {{Date|6|août|1918}} : [[maréchal de France]].
* {{Date|19|juillet|1919}} : ''field marshal'' britannique (maréchal du [[Royaume-Uni]])
* {{Date|13|avril|1923}} : Marszałek Polski (maréchal de [[Pologne]])
=== Placard ===
{|
|-
|[[ Image:Legion Honneur GC ribbon.svg|106px]]
|[[Fichier:Medaille militaire ribbon.svg|106px]]
|[[Fichier:Croix de Guerre 1914-1918 ribbon.svg|106px]]
|-
|[[Fichier:Medaille commemorative de la guerre 1870-1871 ribbon.svg|106px]]
|[[Fichier:Palmes academiques Officier ribbon.svg |106px]]
|[[Image:Order of the Bath UK ribbon.png|106px]]
|-
|[[Fichier:POL_Virtuti_Militari_Wielki_BAR.svg |106px]]
|[[Image:Grand_Crest_Ordre_de_Leopold.png|106px]]
|[[image:MAR Order of the Ouissam Alaouite - Grand Cross (1913-1956) BAR.png|106px]]
|-
|[[Fichier:Distinguished Service Medal ribbon.svg|106px]]
|[[Image:Dso-ribbon.png|106px]]
|[[Image:Lacplesis_Military_Order_Ribbon.png|106px]]
|}
=== Intitulés des décorations françaises ===
* '''[[Légion d'honneur]]''' :
** Chevalier - {{Date|9|juillet|1892}} ;
** Officier - {{Date|11|juillet|1908}} ;
** [[Liste des commandeurs de la Légion d'honneur|Commandeur]] - {{Date|31|décembre|1913}} ;
** Grand officier - {{Date|18|septembre|1914}} ;
** [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|Grand-croix]] - {{Date|8|octobre|1915}}.
* [[Médaille militaire]] - {{Date|21|décembre|1916}}.
* [[Croix de guerre 1914-1918]].
* [[Médaille commémorative de la guerre 1870-1871]].
* [[Palmes académiques|Officier de l’Instruction publique]].
=== Intitulés des décorations étrangères importantes ===
* Chevalier grand croix de l'[[ordre du Bain]], [[ordre du service distingué]] : {{Royaume-Uni}}
* Grand croix de l'ordre de [[Ordre militaire de Virtuti Militari|Virtuti Militari]] : {{Pologne}}
* Grand croix de l'[[ordre de Léopold]] : {{Belgique}}
* Grand croix du ouissam alaouite chérifien : {{Maroc}}
* [[Army Distinguished Service Medal|Distinguished Service Medal]] : {{États-Unis}}
* [[Ordre de Lāčplēšis]] de 3{{e}} Classe : {{Lettonie}}
=== Honneurs ===
Il a reçu le titre de [[docteur honoris causa]] de l'[[université Jagellon de Cracovie]] en 1918<ref>{{pl}} [http://www.uj.edu.pl/dispatch.jsp?item=uniwersytet/wyroznienia/honoris.jsp Uniwersytet Jagielloński w Krakowie - Wyróżnienia - Godność doktora honoris causa]</ref>.
== Hommages ==
* ''Foch pyrénéen'', par [[Pierre Dumas]], Editions Edouard Privat, 1929, [[Toulouse]].
=== Désignations ===
[[Image:Tombeau Marechal Foch.jpg|thumb|300px|Tombeau du maréchal Foch, sous le dôme des Invalides à Paris]]
Le maréchal Foch repose sous le [[Hôtel des Invalides|dôme des Invalides]] à Paris parmi les grands [[Maréchal de France|maréchaux de France]] qui ont servi la France.
Un des porte-avions de la [[Marine nationale (France)|marine française]] a été nommé en son honneur, il s'agit du [[Foch (porte-avions)|porte-avions Foch (R 99)]], mise en service en 1960 et qui fut rebaptisé ''São Paulo'' après sa vente au [[Brésil]] ; de même, un croiseur fut également appelé ''[[Foch (croiseur)|Foch]]'' en 1931.
Le nom du maréchal a été donné à de prestigieuses voies de circulation et monuments des plus grandes villes françaises dont :
* l'[[avenue Foch]] à [[Paris]]
* l'[[avenue Maréchal Foch]] à [[Bruxelles]]
* l'avenue du Maréchal Foch à [[Metz]], qui, redevenue française en [[1918]], remplaça le ''Kaiser Wilhelm Ring''
* la [[place du Maréchal-Foch]] à [[Nantes]]
* une importante place sur laquelle se trouve le monument aux morts de la ville d'[[Amiens]] et la [[Gare de Saint-Roch (Somme)|gare de Saint-Roch]]
* le [[Boulevard du Maréchal-Foch (Angers)|boulevard du Maréchal-Foch]] à [[Angers]]
* la rue Maréchal Foch dans sa ville natale, à [[Tarbes]]
* l'autre nom de la [[gare de Dijon-ville]] est la « gare Foch »
* le [[Lycées Ferdinand-Foch (Rodez)|lycée de Rodez]], dont le maréchal fut l'élève, a reçu le nom de Ferdinand-Foch en 1931.
* un bâtiment de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], à [[Palaiseau]], porte son nom
* une station du métro de [[Lyon]], la [[Foch (métro de Lyon)|station Foch]]
* de nombreuses rues portent également son nom
{{article détaillé|Rue du Maréchal-Foch}}
Une [[ville]] d'[[Afrique du Sud]] fut, en son honneur, baptisée [[Fochville]] ; de même que l'une des île des [[îles Kerguelen|Kerguelen]] appelée l'[[île Foch]].
Un cépage de raisin noir a été nommé maréchal Foch : le [[Maréchal Foch (cépage)|Maréchal Foch]], produit en [[Amérique du Nord]].
La 16{{e}} promotion du [[Collège interarmées de défense]] porte son nom<ref>[http://www.college.interarmees.defense.gouv.fr/spip.php?article1031 Promotion Foch du Collège interarmées de défense.]</ref>.
=== Tableau dressé par des contemporains ===
* « ''Celui-ci ''[Foch]'' pouvait expliquer un plan de bataille entièrement par des gestes et quelques exclamations de dessous ses moustaches frémissantes.'' » <ref>Frederick Palmer, ''My Second Year of the War'', New York, DODD, MEAD & COMPANY, 1917</ref>
* « ''Ses phrases sont hachées, incomplètes, dédaigneuses de la correction grammaticale. Il procède par à-coups, néglige les transitions, désigne par 'il' la personne à laquelle il songe, sans l'avoir nommée. Sa conversation est donc une série de devinettes. Elle est pleine de trous. C'est alors que la pantomime vient à son secours.''» <ref>Lt-colonel Emile Mayer, ''Nos chefs de 1914'', Paris, Stock, 1930. </ref>
* Les Américains le vouent au nues « ''Foch est le soldat français typique. En lui résident la foi chrétienne et le courage serein de [[Pierre Terrail de Bayard|Bayard]] sans peur et sans reproche, le travail intellectuel permanent, la volonté et la puissance d'apprendre de [[Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne|Turenne]], l'abnégation de [[Louis Charles Antoine Desaix|Desaix]], la générosité, la bravoure et la force du plus brillant des théoriciens militaires, [[Charles Ardant du Picq]].'' » <ref>Major Robert M. Johnston, USNA, ''GENERAL FOCH: An Appreciation'', Boston & NY: Houghton Mifflin Company, 1918.</ref>
* « ''Il ''[Foch]'' surpasse tous les généraux que j'ai connus. C'est un esprit ouvert, quoique un peu systématique. Beaucoup de souplesse et de rondeur méridionales avec les Italiens.'' » <ref> Abel Ferry in ''carnets secrets de 14-18, suivi de lettres et de notes de guerre '', Grasset, 2005.</ref>
* Foch est très pieux, il prie souvent, s'en remet à la vierge « ''Maintes fois je me suis vu pris. Alors je m'accrochais à Elle, comme un enfant de deux ans s'accroche à sa mère. Je lui demandais l'inspiration. Elle nous a toujours sauvés.'' »<ref>
Brochure ''Poligan. Fête du centenaire du maréchal Foch'' (janvier 1962).</ref>
* « ''J'ai prié le Sacré-Cœur, je l'ai prié chaque jour surtout pendant le mois de juin, comme j'ai prié la Sainte Vierge, comme j'ai prié le Saint Esprit, que j'invoque tous les jours, comme j'ai prié sainte Anne, et tous les saints du Paradis, y compris leur maître à tous.'' »<ref>Chanoine J. Briel, ''Hommes et faits vu par le maréchal Foch'', Tolra, 1903.</ref>
== Citations ==
* « ''La réalité du champ de bataille est que l'on n'y étudie pas : simplement on fait ce que l'on peut pour appliquer ce que l'on sait. » (1903)<ref>Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'École supérieure de guerre, Paris, Berger-Levrault, 1903</ref>
* « ''La guerre a été perdue parce que le commandement, le pays n'ont pas voulu la gagner. »<ref>J-C Notin, FOCH, 2008</ref>
* « ''Les aéroplanes sont des jouets scientifiques intéressants, mais ne présentent pas de valeur militaire.'' » (1911)
* « ''Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens évoluent, les solutions sont chaque jour différentes. Faire la guerre prochaine avec les procédés de la dernière, quelle utopie ! Il faudra que le chef d’alors improvise des solutions nouvelles. Travaillez... les improvisations géniales sur le champ de bataille ne sont que le résultat des méditations antérieures.'' » (conférence à l'[[École navale]] – août 1920).
* « ''Ce n'est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans.'' » (1920)
* « ''De gouverner, c'est prévoir, on a fait: gouverner, c’est attendre'' » (Les Cahiers – 1926)
* « ''J'aime mieux une armée de moutons commandée par un lion qu’une armée de lions commandés par un âne.'' » (Les Cahiers – 1926)
* « ''Une assemblée pour décider doit avoir un nombre impair, mais trois, c'est déjà trop.'' »
* « ''Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir...'' »
* « ''Mon centre cède, ma droite recule. Situation excellente, j'attaque.'' » ([[Première bataille de la Marne]] - {{date|8|septembre|1914}})<ref>{{fr}}{{en}}[http://en.wikiquote.org/wiki/Ferdinand_Foch Citations de Foch.]</ref>
== Ses écrits ==
* Écrit dans ''La Revue de la cavalerie'' un article sur ''l'artillerie de la division de cavalerie au combat'', un autre sur ''Mitrailleuse ou canon'', une conférence sur ''L'Attaque décisive''
* ''Les Principes de la guerre. Conférences faites à l'École supérieure de guerre'', Berger-Levrault, (1903)
* {{Ouvrage | titre = Des principes de la guerre| éditeur =Economica | collection = | auteur = Ferdinand Foch| langue = français| jour = | mois = | année = (2007)| lieu = | pages = 317| isbn = 978-2-717-85480-0 }} <small>(réédition)</small>
* ''La Conduite de la guerre'', Berger-Levrault, (1905)
* ''[[s:Mémoire pour servir à l'histoire de la guerre 1914-1918|Mémoire pour servir à l'histoire de la guerre 1914-1918]]'', Plon, (1931)
== Galerie de photographies ==
<gallery>
File:Statue équestre de Ferdinand Foch à Tarbes.JPG|Statue équestre de Ferdinand Foch à Tarbes, sa ville natale, par [[Firmin Michelet]]
Image:Tarbes_eq_foch.jpg|Statue équestre de Ferdinand Foch à Tarbes (gros plan)
Image:Statue Marechal Foch Paris Trocadero 09062007.jpg|Statue équestre de Ferdinand Foch à Paris - Trocadero
Image:Plaque_foch.JPG|Plaque apposée au n° 1 de la rue Sainte-Croix à Montpellier
Image:Ferdinand_foch_grabmal.jpg|La tombe de Ferdinand Foch aux [[Hôtel des Invalides|Invalides]]
Image:Hitler and german-nazi officers staring at french marechal foch statue june25 1940.png.png|Hitler (la main au côté) et ses généraux devant la statue du maréchal Foch avant la signature de l'armistice de 1940
Image:Ferdinand Foch statue (Victoria, London).jpg|Statue de Foch près de la [[gare Victoria]], à [[Londres]].
</gallery>
== Notes et références ==
{{références}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons=Category:Ferdinand Foch
| wikiquote=en:Ferdinand Foch
}}
=== Bibliographie ===
* [[Pierre Dumas (résistant)|Pierre Dumas]], ''Foch Pyrénéen'', Éditions Édouard Privat, Toulouse, 1929
* {{Ouvrage |titre = Foch| éditeur =Perrin | collection = | auteur = Jean-Christophe Notin| langue = français| jour = | mois = septembre| année = 2008| lieu = | pages = 648| isbn = 978-2-262-02357-7}}
* {{Ouvrage |titre = Ferdinand Foch - Vouloir c'est pouvoir| éditeur =14-18 Editions | collection = | auteur = Rémy Porte| langue = français| jour = | mois = | année = 2009| lieu = | pages = 83| isbn = 978-2-916385-26-6 }}
* Porte, Rémy, et F Cochet, ''Ferdinand Foch, 1851-1929: Apprenez à penser : actes du colloque international, École militaire, Paris, 6-7 novembre 2008'', Paris, Soteca, 2010, {{ISBN|9782916385433}}
=== Articles connexes ===
* [[Maréchal de France]]
* [[Première Guerre mondiale]]
* [[Académie Française]]
=== Liens externes ===
* [http://www.fondation-foch.org/ Site officiel de la fondation maréchal Foch] Dons à la fondation maréchal Foch
* [http://www.academie-francaise.fr/immortels/base/academiciens/fiche.asp?param=532 Ferdinand Foch] sur le site de l'Académie française
* [http://www.academie-francaise.fr/Immortels/discours_reception/petain.html Site de l'Académie française, discours de réception du maréchal Pétain à l'Académie française en hommage au maréchal Foch, auquel il succède au fauteuil 18]
* Le [[11 novembre]] raconté par [http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=2366 le maréchal Foch]
{{Académie française|avant=[[Melchior de Vogüé (archéologue)|Melchior de Vogüé]]|Numéro=18|Période=1918-1929|après=[[Philippe Pétain]]}}
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