Régis Debray: Perbedaan antara revisi
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▲{{Infobox biographie
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|birth_name=Jules Régis Debray
▲| image =Regis Debray.jpg
| birth_date = {{Birth date and age|1940|9|2|df=y}}
| birth_place = [[Paris]], [[Pendudukan Jerman di Prancis selama Perang Dunia II|Prancis]]
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| death_place =
| resting_place =
| occupation = Jurnalis, penulis, akademisi
| language = [[Bahasa Prancis|Prancis]]
| nationality = [[Prancis]]
| alma_mater = [[École Normale Supérieure]]<br>[[Universitas Pantheon-Sorbonne]]
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| awards = [[Prix Femina]]<br/>[[Prix Décembre]]
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'''Régis Debray''', yang bernama lengkap '''Jules Régis Debray'''
▲'''Régis Debray''', yang bernama lengkap '''Jules Régis Debray''', terlahir pada tanggal [[2 September]], [[1940]] di [[Paris]], adalah seorang penulis, jurnalis dan seorang mediologis berkebangsaan [[Perancis]].
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== Parcours ==
Fils d'un grand avocat parisien et d'une ancienne résistante, il réussit le concours d'entrée à l'[[École normale supérieure de la rue d'Ulm|École normale supérieure]] en [[1960]] fort brillamment
La même année, il part à [[Cuba]] et suit [[Che Guevara]] en [[Bolivie]]. Il théorise sa participation à la [[Armée de libération nationale (Bolivie)|guérilla de l'ELN]] dans ''Révolution dans la révolution'' (1967) où il développe la théorie du [[foquisme]]
Il est capturé le 20 avril 1967 puis, torturé par les forces gouvernementales, il aurait livré des informations-clés<ref>John Lee Anderson - ''Che Guevara, A Revolutionary Life'', 1996, p. 669</ref>{{,}}<ref>Aleida Guevara, l'un des cinq enfants d'Ernesto Che Guevara, avait affirmé dans une déclaration au quotidien argentin Clarin, que Régis Debray est directement à l'origine de la mort de son père pour avoir « parlé plus que nécessaire ». Régis Debray s'était refusé à commenter cette accusation
De 1981 à 1985, il est chargé de mission pour les relations internationales auprès du Président de la République Française [[François Mitterrand]]. Il travaille alors avec [[Serge Klarsfeld|Serge]] et [[Beate Klarsfeld]] afin de les aider à organiser l'enlèvement du responsable [[nazi]] [[Klaus Barbie]], devenu tortionnaire en [[Bolivie]], afin d'obtenir son jugement en France. Il est ensuite nommé secrétaire Général du Conseil du Pacifique Sud, et enfin maître des Requêtes au Conseil d’État puis mis en disponibilité sans traitement en 1988. Il démissionne en 1992.
En 1991, il est responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de [[Séville]].
Il passera une thèse de doctorat<ref>http://www.regisdebray.com/content.php?pgid=bio</ref>, à [[Paris I]], intitulé
Il analyse alors l'impact des [[médias de masse|média]]s, de la communication et fonde les ''Cahiers de [[médiologie]]'' en 1996.
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En 2002, il fait partie des intellectuels qui ont soutenu [[Jean-Pierre Chevènement]].
Après avoir soutenu le [[Nouveau Parti anticapitaliste|NPA]] à sa création{{refnec|date=inconnue}}, il s’engage aux côtés du [[Front de gauche]] aux [[élections européennes de 2009]]<ref>S. Z., « Le soutien des intellectuels divise la gauche de la gauche », ''[[Le Monde]]'' du 4 juin 2009, {{p.}}11.</ref>. Toutefois, lors de l’émission ''Bibliothèque Médicis'' du 20 mars 2010 sur [[La Chaîne parlementaire|LCP]], il déclare
== Idées ==
{{à sourcer|date=mars 2010}}
Régis Debray s’intéressa beaucoup au problème du religieux et de la [[croyance]] au sein du groupe social. Son postulat de départ est simple
Selon Régis Debray, un groupe ne peut se définir que vis-à-vis d'une référence transcendante (qu'elle soit territoriale, doctrinaire ou légendaire) vers laquelle se tourne la croyance des gens. Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l'''incomplétude'', et nomme cette entité le « sacré du collectif », qui est la représentation de ce que le groupe estime être le « meilleur ». C'est cette croyance qui assure la [[confiance]] réciproque entre les membres du groupe, et garantit selon R. Debray l'ordre social.
Debray affirme que ce sacré serait déterminé par la [[technologie de l'information|technologie de la transmission d'information]], et baptise l'étude de celle-ci la [[médiologie]]. Ce [[néologisme]] désigne l’étude des supports de transmission de message, qui selon lui ont transformé les mœurs, les rapports au pouvoir, au savoir… Régis Debray s'intéresse à trois exemples en particulier
* Le premier est ce qu’il appelle le [[codex]], c’est-à-dire le premier livre relié, la [[Bible chrétienne]], qui facilite la communication du [[Dieu]] unique. Cette « invention » du [[christianisme]] va transformer l’ordre social.
*La deuxième révolution, deuxième évolution du sacré, est l’invention de l’[[imprimerie]]. Cette diffusion des livres, du savoir, générera l’[[École]], la République et la laïcité.
* La troisième grande technologie est la révolution informatique avec le développement de la [[World Wide Web|Toile]]. Sur cette toile géante, il n’y a plus de frontières, plus d’État. À quelle forme de « sacré » cela mène-t-il ?
La médiologie sera le deuxième temps du travail de Régis Debray. Comment une idée abstraite devient une force matérielle ? Qu’est ce que la force des idées ? Comment l’idée d’un Dieu unique, total, universel a-t-elle acquis autant de force et comment s’est-elle traduite par des [[rite]]s ? Comment l’idée d’un Dieu totalement abstrait incarné dans un être a-t-elle fait exploser la société romaine ? Comment peu à peu y a-t-il eu une conversion dans cette croyance incongrue ? Debray va se pencher sur toutes ces questions en étudiant les moyens de transmission. Pour lui le [[messager]] conditionne le [[message]]. Sa thèse est la suivante
Par le [[siècle des Lumières]], on a cru pouvoir éliminer la [[religion]], mais Debray nous dit qu’on n’a pas pu éliminer la [[croyance]]. Il nous dit que la crise actuelle en [[France]] est véritablement une crise de la [[symbolique]] républicaine, due à un manque de [[sacré]]. Pour Régis Debray, le dernier grand homme à symbolique républicaine était [[François Mitterrand]]. Les [[États-Unis]] ont su échapper à cette crise du sacré, par leur [[civisme]] et leur patriotisme, même s'ils sont mis au service de mauvaises [[cause]]s. L’effigie du [[dollar]] des États-Unis en est un exemple frappant
Régis Debray établit que quand s’épuise le [[sens]] du [[symbolique]] reviennent les autorités religieuses. Plus la puissance symbolique est dématérialisée (la religion), plus l’ordre symbolique est fort et plus la puissance symbolique est historicisée (personnages), plus l’ordre symbolique est fragile. Une humanité sans croyance est réduite à l’animalité. Comment alors faire vivre une sacralité non religieuse, tout en lui gardant une symbolique ?
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== Karya-karyanya ==
* ''La Frontière'', suivi de ''Un jeune homme à la page'' [littérature], [[1967]]
* ''Révolution dans la révolution'' [Essai], [[1967]]
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* ''Journal d'un petit bourgeois entre deux feux et quatre murs'' [littérature], [[1976]]
* ''[[La neige brûle]]'', [[prix Femina]] [littérature], [[1975 en littérature|1975]]
* ''Le Scribe
* ''Critique de la raison politique'', [[1981]]
* ''Le pouvoir intellectuel en France'', [[1986]]
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* ''[[Que vive la république !]]'', [[1989]]
* ''Christophe Colomb, le visiteur de l'aube, suivi des Traités de Tordesillas'' [littérature], [[1991]]
* ''Contretemps
* Trilogie ''Le temps d'apprendre à vivre'' I
* ''Vie et mort de l'image'', [[1995]])
* ''Contre Venise'' [littérature], [[1995]]
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* ''L'Abus monumental'', [[1999]]
* ''Shangaï, dernières nouvelles'' [littérature], [[1999]]
* Trilogie ''Le temps d'apprendre à vivre'' II
* Trilogie ''Le temps d'apprendre à vivre'' III
* ''L'Emprise'', Gallimard, [[2000]]
* ''Dieu, un itinéraire'', 2001 ; [[Prix Combourg]], [[2003]]
* ''L'Enseignement du fait religieux dans l'école laïque'', [[2002]]
* ''Le Feu sacré
* ''À l'ombre des lumières
* ''Ce que nous voile le voile'', [[2004]]
* ''Le Plan vermeil'' [littérature], [[2004]]
* ''Le Siècle et la Règle'' [littérature] ([[2004]])
* ''Le Siècle et la Règle
* ''Julien le Fidèle ou Le banquet des démons'' [théâtre], [[2005]]
* ''Sur le pont d'[[Avignon]]'', Flammarion, [[2005]]
Baris 119 ⟶ 116:
* ''Aveuglantes [[siècle des Lumières|Lumières]], Journal en clair-obscur'', Gallimard, [[2006]]
* ''L'Obscénité démocratique'', [[Flammarion]], [[2007]]
* ''Un mythe contemporain
* ''Un candide en [[Terre sainte]]'', Gallimard, [[2008]]
* ''[[Le Moment fraternité]]'' (essai), Gallimard, [[2009 en littérature|2009]]
* ''Dégagements'', Gallimard, [[2010]]
* ''À un ami israélien
* ''Éloge des frontières'', Gallimard, [[2010]]
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==Cinéma==
*Régis Debray apparaît dans ''[[Chronique d'un été]]'' (1961) de [[Jean Rouch]] et [[Edgar Morin]].
*Son rôle est joué par [[Marc-André Grondin]] dans ''[[Guerrilla|Che - 2ème partie : Guerilla]]'' (2009), la seconde partie du diptyque ''[[Che (film, 2008)|Che]]'' de [[Steven Soderbergh]] sur [[Che Guevara]].
== Dates ==
* [[
* [[1960]]: entrée à l’École normale supérieure d’Ulm (cacique, c'est-à-dire major du concours d'entrée). * [[1961]]
* [[1963]]
* [[1965]]
* [[1965]]-[[1967]]
* [[1967]]-[[1971]]
* [[1971]]-[[1972]]
* [[1973]]
* [[1981]]-[[1985]]
* [[1984]]-[[1985]]
* [[1985]]-[[1992]]
* [[1991]]-1992, responsable culturel du Pavillon français à l’exposition universelle de Séville.
* [[1993]]
* [[1994]]
* [[1996]]
* [[1998]]
* [[1998]]-[[2002]]
* [[1999]]
* 2002-[[2004]]
== Rujukan ==
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-->
* [http://www.regisdebray.com Site officiel]
* [http://www.sens-public.org/article.php3?id_article=54 Un entretien avec Régis Debray] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20071208161938/http://www.sens-public.org/article.php3?id_article=54 |date=2007-12-08 }} dans la revue ''Sens Public'', 10 octobre 2003.
* [http://www.causeur.fr/tous-les-hommes-ne-sont-pas-freres,2077 « Tous les hommes ne sont pas frères »] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20110104154014/http://www.causeur.fr/tous-les-hommes-ne-sont-pas-freres,2077 |date=2011-01-04 }}, entretien de Régis Debray avec [[Élisabeth Lévy]] à propos de son livre ''Le moment fraternité''
* [https://web.archive.org/web/20040905063022/http://dogma.free.fr/txt/BricmontDebray.htm « Dialogue avec Régis Debray »] par [[Jean Bricmont]]
* [http://www.mediologie.org Site des Cahiers de Médiologie], revue fondée par Régis Debray
* [http://www.voltairenet.org/article164005.html « Régis Debray en Bolivie et en Haïti »], article critique sur la participation de Régis Debray dans la capture du Ché Guevara et autres complots d'État
=== Video ===
* {{fr}} [http://www.cerium.ca/article4456.html Éloge du spectacle], Vidéo en ligne de sa Conférence inaugurale du colloque [http://www.cerium.ca/article4224.html Théâtre, politique et religions : Les liaisons dangereuses], 12 avril 2007, [http://www.cerium.ca/ Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal]▼
* {{fr}} [http://www.cerium.ca/
* {{fr}} [http://www.cerium.ca/article4296.html Quelle éthique pour les relations Nord-Sud ? Politique humanitaire politique étrangère, convergences et divergences] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20070930155728/http://www.cerium.ca/article4296.html |date=2007-09-30 }}Vidéo en ligne d'une discussion avec [[Rony Brauman]], fondateur de [[Médecins sans frontières]], le 14 avril 2007, [http://www.cerium.ca/ Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal]
▲* {{fr}} [http://www.cerium.ca/
{{Authority control}}
▲[[Kategori:Perancis]]
[[Kategori:Kelahiran 1940]]
[[Kategori:Tokoh dari Paris]]
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