Antonin Artaud: Perbedaan antara revisi

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'''Antonin Artaud''', terlahir dengan nama '''Antoine Marie Joseph Artaud''', di [[Marseille]] ([[Bouches-du-Rhône]]), pada [[4 Septembre]], [[1896]] dan wafat di [[Ivry-sur-Seine]] pada [[4 Marer]], [[1948]], adalah seorang pembaca puisi, pembuat cerita roman dan aktor, desainer dan praktisi teater [[Perancis]].
 
'''Antonin Artaud''' ({{Lahirmati|[[Marseille]] ([[Bouches-du-Rhône]])|4|9|1896|[[Ivry-sur-Seine]]|4|3|1948|extra=dengan nama '''Antoine Marie Joseph Artaud'''}}) adalah seorang pembaca puisi, pembuat cerita roman dan aktor, desainer, dan praktisi teater [[Prancis]].
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Inventeur du concept du «  [[théâtre de la cruauté]]  »  dans ''Le Théâtre et son Double'', Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »<ref>[[André S. Labarthe]], entretien avec Évelyne Grossman dans "Europe" n° 873-874, 80e année, janvier-février 2002, page 235.</ref>.
 
Souffrant de maux de tête chroniques depuis son adolescence, qu'il combattra par de constantes injections de médications diverses, la présence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile près de neuf années durant, subissant de fréquentes séries d'[[électrochocs]].
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== Biographie ==
=== Les débuts ===
Antonin Artaud est issu d'une famille bourgeoise aisée. Son père, Antoine Roi, est capitaine au long cours, et sa mère, Euphrasie Nalpas, est originaire d'[[Izmir]] ([[Turquie]]). S'il connaît une petite enfance choyée dont il garde des souvenirs de tendresse, de chaleur, elle est cependant perturbée par des troubles nerveux que l'on attribue à une [[Syphilis|''heredo syphilis'', syphilis héréditaire]], et subira 20 ans de traitements à base d'[[arsenic]], de [[bismuth]] et [[mercure]]<ref>[http://www.dailymotion.com/video/xc8yqf_antonin-artaud-andre-gassiot-et-fre_news Antonin Artaud, ''L'homme et sa douleur'', André Gassiot et Frédéric Raffaitin, du 12 février 2010 à 18.13 minutes]</ref>. Seuls les séjours dans la patrie de sa mère, avec sa grand-mère, le soulagent. La douleur physique ne le quitte plus malgré des séjours répétés en maison de santé, sauf lorsqu'il prendra du [[Laudanum]] pour la sédation de ses douleurs physiques et d'angoisse. À huit ans, il perd une petite sœur âgée de huit mois. Cette découverte de la mort l'affecte profondément. À dix ans, il évite la noyade. Il gardera de cet accident la phobie de l'eau. Son éducation religieuse chez les [[pères maristes]] lui apportera une forte connaissance de la [[théologie catholique]] que l'on retrouve dans l'esthétique de son œuvre. Il manifeste un goût pour le grec, le latin et l'histoire ancienne. À quatorze ans, il découvre [[Charles Baudelaire]].
 
En 1920, il arrive à Paris et se met à écrire. Son premier recueil est refusé en 1923 par [[Jacques Rivière]], directeur de la ''[[La Nouvelle Revue française|NRF]]'', et une correspondance commence entre eux. Artaud lui explique que son écriture est une lutte contre la pensée qui l'abandonne, le néant qui l'envahit. Rivière publie la correspondance dans la ''NRF''.
 
En 1923, il publie, à compte d'auteur et sous le pseudonyme d''''Eno Dailor''', le premier numéro de la revue "Bilboquet", une feuille composée d'une introduction et de deux poèmes : « Toutes les revues sont les esclaves d'une ''manière de penser'', et, par le fait, elles méprisent ''la pensée''.[…] Nous paraîtrons quand nous aurons quelque chose à dire<ref>Evelyne Grossman, ''Chronologie d'Antonin Artaud'', in ''Artaud Œuvres'', Gallimard, Quarto, Paris, 2004, p. 43</ref>.
 
En 1924, [[André Breton]] confie au poète la direction de la Centrale du bureau des recherches [[surréalisme|surréalistes]]. Au cours de cette période, il écrit des scénarios de films et des poèmes en prose, et plusieurs textes sont publiés dans ''La Révolution surréaliste'', l'organe du groupe surréaliste. Le 10 décembre 1926, au cours d'une réunion du groupe, l'adhésion au [[Parti communiste français]] est envisagée. Artaud refuse et quitte le groupe, conscient que la révolution doit être spirituelle, et non politique.
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La citation ci-dessous est extraite d'un article (''L'Evolution du décor'') paru dans la revue ''Comedia'' du 19 avril 1924, dans lequel Artaud expose autant qu'il annonce sa vision du théâtre tel qu'il devra être et tel qu'il entend la réaliser. Mais soutiens et moyens lui feront constamment défaut, l'empêchant de mettre en œuvre sa conception d'un « théâtre total ».
 
En 1920, il rencontre [[Aurélien Lugné-Poe|Lugné-Poë]], directeur du Théâtre de l'Œuvre, connu pour son entêtement à représenter les œuvres d'auteurs peu connus comme [[Maurice Maeterlinck]], [[Alfred Jarry]], [[Oscar Wilde]], [[Henrik Ibsen]], à rebours du théâtre sclérosé depuis le Second Empire (vaudeville bourgeois, mélodrame des chaumières, tragédie d'antiquités...). Engagé, Artaud révèle de grandes capacités d'acteur ({{citation|Beau comme une vague, émouvant comme une catastrophe...}})<ref>Lettre de [[Simone Breton]] à Denise Naville du 3 octobre 1924 in Henri Béhar, ''André Breton, le grand indésirable'', Fayard 2005.</ref> et d'homme à tout faire : il crée les décors et les costumes pour ''La vie est un songe'' de [[Pedro Calderón de la Barca|Calderón de la Barca]].
 
[[Max Jacob]] lui suggère d'aller voir [[Charles Dullin]] qui vient de créer le Théâtre de l'Atelier et reprend les rénovations entreprises par [[Jacques Copeau]] en 1913 (« invention » du metteur en scène, « re »-création de LA troupe de théâtre, refus de l'emploi, décor au strict service de la dramaturgie) que la [[Première Guerre mondiale]] a interrompues. {{citation|On a l'impression en écoutant l'enseignement de Dullin qu'on retrouve de vieux secrets et toute une mystique oubliée de la mise en scène}}<ref>{{référence incomplète|Lettre à Max Jacob.}}</ref>. Il rencontre chez Dullin une comédienne d'origine roumaine, [[Génica Athanasiou]], qui va partager sa vie de 1922 à 1927.
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En 1923, il quitte [[Charles Dullin|Dullin]] pour la compagnie de Georges et Ludmilla [[Pitoëff]] installée à la Comédie des Champs-Élysées. Puis avec [[Roger Vitrac]], [[Robert Aron]] et l'aide matérielle du {{Dr}} René Allendy, psychiatre et psychanalyste, qui le soigne, il fonde le Théâtre [[Alfred Jarry]] et {{référence incomplète|définit une conception nouvelle de l'art dramatique dans le manifeste publié aussitôt : {{citation|Si nous faisons du théâtre ce n'est pas pour jouer des pièces mais pour arriver à ce que tout ce qu'il y a d'obscur dans l'esprit, d'enfoui, d'irrévélé se manifeste en une sorte de projection matérielle.}}}} (1926).
 
Le Théâtre [[Alfred Jarry]] présentera quatre séries de spectacles : ''Les Mystères de l'amour'' de [[Roger Vitrac|Vitrac]], ''Ventre brûlé ou la Mère folle'' d'Artaud et ''Gigogne'' de [[Robert Aron|Max Robur]] (pseudonyme de [[Robert Aron]]), ''Le Songe'' d'[[August Strindberg]] perturbé par les surréalistes (juin 1927), le troisième acte du ''[[Partage de midi]]'' de [[Paul Claudel]] joué contre la volonté de l'auteur qu'Artaud qualifie publiquement d'« infâme traître ». Il s'ensuit une brouille avec [[Jean Paulhan]] et la reconsidération des surréalistes (janvier 1928). ''[[Victor ou les enfants au pouvoir]]'' de [[Roger Vitrac|Vitrac]] sera la dernière représentation (décembre 1928).
 
==== Le théâtre de la cruauté ====
 
Quelques mois plus tard, [[Roger Vitrac]] quitte le Théâtre [[Alfred Jarry]] et confie la mise en scène de sa pièce ''Le Coup de Trafalgar'' à [[Marcel Herrand]]. Artaud accuse Vitrac de trahison : {{citation|Entre le [[surréalisme]] gratuit mais poétique des ''Mystères de l'amour'' et la satire explicite d'une pièce de boulevard ordinaire, [[Roger Vitrac]] n'a pas su choisir ; et sa pièce sent le parisianisme, l'actualité, le boulevard. [...] La pièce porte la peine d'appartenir à un système et à un monde condamné, et elle doit disparaître avec ce monde}}{{référence nécessaire}}.
 
Mais Artaud, qui mène de front ses activités littéraires, cinématographiques et théâtrales, a déjà la tête ailleurs. En 1931, il assiste à un spectacle du Théâtre Balinais présenté dans le cadre de l'Exposition coloniale et fait part à [[Louis Jouvet]] de la forte impression ressentie : {{citation|... de la quasi inutilité de la parole qui n'est plus le véhicule mais le point de suture de la pensée, [...] de la nécessité pour le théâtre de chercher à représenter quelques-uns des côtés étranges des constructions de l'inconscient, [...] tout cela est comblé, satisfait, représenté, et au-delà par les surprenantes réalisations du Théâtre Balinais qui est un beau camouflet au Théâtre tel que nous le concevons}}{{référence nécessaire}}.
 
Poursuivant sa quête d'un théâtre du rêve et du grotesque, du risque et de la mise en danger, Artaud écrit successivement deux manifestes du ''Théâtre de la Cruauté'' : {{citation|Sans un élément de cruauté à la base de tout spectacle, le théâtre n'est pas possible. Dans l'état de dégénérescence où nous sommes c'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits.}} (1932).<br />
Sa première réalisation, ''Les Cenci'', jouée dans des décors et des costumes de [[Balthus]], est un échec. Par son refus de la passivité du public, Artaud voulait le placer dans un {{citation|bain constant de lumière, d'images, de mouvement et de bruits}}{{référence nécessaire}}, comme la diffusion par haut-parleurs du bourdon de la cathédrale d'Amiens. Il cherchait à créer chez le spectateur un état d'hallucination et de peur, à le {{citation|confronter à une action, mais sans conséquences pratiques}}{{référence nécessaire}} ; l'image d'un crime étant, pour l'esprit, {{citation|infiniment plus redoutable que ce même crime réalisé}}{{référence nécessaire}}. La pièce est retirée de l'affiche après 17 représentations (1935).
 
Le 6 avril 1933, paraît un recueil de textes sous le titre ''Le Théâtre et son double'' dont ''Le Théâtre et la peste'', texte d'une conférence littéralement incarnée, plus que prononcée, Artaud jouant les dernières convulsions d'un pestiféré devant une assistance atterrée puis hilare<ref>{{référence incomplète|Témoignage d'[[Anaïs Nin]]}}.</ref>.
 
=== Artaud et le cinéma ===
À la question « Quel genre de films aimez-vous ? » posée par le cinéaste [[René Clair]]<ref>{{référence incomplète|Dans le cadre d'une enquête pour la revue ''Théâtre et Comoedia illustré'' de mars 1923.}}</ref>, Antonin Artaud répond : {{citation|J'aime le cinéma. J'aime n'importe quel genre de films. Mais tous les genres de films sont encore à créer. Je crois que le cinéma ne peut admettre qu'un certain genre de films : celui seul où tous les moyens d'action sensuelle du cinéma auront été utilisés.}}
 
Déçu par le théâtre qui ne lui propose que de petits rôles, Artaud espère du cinéma une carrière d'une autre envergure. {{citation|Au cinéma l'acteur n'est qu'un signe vivant. Il est à lui seul toute la scène, la pensée de l'auteur.}}{{référence nécessaire}}
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Toujours par l'intermédiaire de son cousin, Artaud rencontre [[Abel Gance]] avec qui il sympathise au grand étonnement de l'entourage du cinéaste réputé d'accès difficile. Pour son film ''[[Napoléon (film, 1927)|Napoléon]]'' en préparation, [[Abel Gance]] lui promet le rôle de [[Jean-Paul Marat|Marat]]<ref>Une photo (d'Artaud en Marat), est reproduite dans ''Les Surréalistes'' de Philippe Audoin, Le Seuil, 1973, p. 54</ref>.
 
[[René Clair]] : {{citation|Quel genre de films aimeriez-vous voir créer ?}}
 
Artaud : {{citation|Je réclame des films fantasmagoriques, des films poétiques, au sens dense, philosophique du mot, des films psychiques. Ce qui n'exclut ni la psychologie, ni l'amour, ni le déballage d'aucun des sentiments de l'homme. Mais des films où soit opérée une trituration, une remalaxation des choses du cœur et de l'esprit afin de leur conférer la vertu cinématographique qui est à chercher.}}
 
Artaud commence à écrire des scénarios dans lesquels il essaie de « rejoindre le cinéma avec la réalité intime du cerveau ». Ainsi ''Dix-huit secondes'' propose de dérouler sur l'écran les images qui défilent dans l'esprit d'un homme, frappé d'une «  maladie bizarre  », durant les dix-huit secondes précédant son suicide.
 
À la fin de l'année 1927, apprenant la préparation du film ''La Chute de la maison Usher'' de [[Jean Epstein]], Artaud propose à [[Abel Gance]] de jouer le rôle de Roderick Usher : {{citation|Je n'ai pas beaucoup de prétentions au monde mais j'ai celle de comprendre [[Edgar Poe]] et d'être moi-même un type dans le genre de Maître Usher. Si je n'ai pas ce personnage dans la peau, personne ne l'a. Je le réalise physiquement et psychiquement. Ma vie est celle d'Usher et de sa sinistre masure. J'ai la pestilence dans l'âme de mes nerfs et j'en souffre}}{{référence nécessaire}}. Après quelques essais, Artaud ne sera pas retenu pour cause de « suracuité de son interprétation ».
 
La même année, Artaud justifie auprès des [[surréalisme|surréalistes]] sa participation au tournage du film de [[Léon Poirier]], ''[[Verdun, visions d'histoire]]'', au motif que ce {{citation|n'est pas un film patriotique, fait pour l'exaltation des plus ignobles vertus civiques, mais un film de gauche pour inspirer l'horreur de la guerre aux masses conscientes et organisées. Je ne compose plus avec l'existence. Je méprise plus encore le bien que le mal. L'héroïsme me fait chier, la moralité me fait chier}}{{référence nécessaire}}.
 
De la dizaine de scénarios écrits et proposés, un seul sera tourné : ''[[La Coquille et le Clergyman]]'' par [[Germaine Dulac]]. Extrait du scénario : {{citation|Du fin fond de sa bouche entr'ouverte, de l'entre-deux de ses cils se dégagent comme des fumées miroitantes qui toutes se ramassent dans un coin de l'écran, formant comme un décor de ville, ou des paysages extrêmement lumineux. La tête finit par disparaitre entièrement et des maisons, des paysages, des villes se poursuivent, se nouant et se dénouant, forment dans une sorte de firmament inouï de célestes lagunes, des grottes aux stalactites incandescentes et sous ces grottes, entre ces nuées, au milieu de ces lagunes on voit la silhouette du navire qui passe et repasse noir sur le fond blanc des villes, blanc sur ces décors de visions qui tournent soudainement au noir}}{{référence nécessaire}}.
 
Engagé en même temps par [[Carl Theodor Dreyer]] pour son film ''[[La Passion de Jeanne d'Arc]]'', Artaud délaisse le rôle du clergyman qui lui était dévolu et ne suit que par intermittence la réalisation de ''La Coquille''. Le soir de la première projection au Studio des Ursulines, le 9 février 1928, les surréalistes venus en groupe à la séance manifestent bruyamment leur désapprobation<ref>[[André S. Labarthe]] donne crédit à [[Germaine Dulac]], « une femme de métier », d'avoir été fidèle « à la lettre » au scénario, mais Artaud en attendait de la « vigueur », de « l'humour », du « jaillissement »..., Entretien avec Évelyne Grossman dans "Europe", op. cité, page 232 et suivantes.</ref>.
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Dès lors, la magie du cinéma n'existe plus pour lui. Il poursuit malgré tout une carrière d'acteur, pour subvenir à ses besoins. L'avènement du parlant le détourne de cette « machine à l'œil buté » à laquelle il oppose « un théâtre de sang qui à chaque représentation aura fait gagner ''corporellement'' quelque chose »{{référence nécessaire}}.
 
En 1933, dans un article ''La Vieillesse précoce du cinéma'', il en écrit l'éloge funèbre : {{citation|Le monde cinématographique est un monde mort, illusoire et tronçonné. Le monde du cinéma est un monde clos, sans relation avec l'existence.}}
 
En 1935, il apparaît deux ultimes fois dans ''[[Lucrèce Borgia (film, 1935)|Lucrèce Borgia]]'' d'[[Abel Gance]] et dans ''[[Kœnigsmark (film, 1935)|Kœnigsmark]]'' de [[Maurice Tourneur]].
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Le 23 septembre 1937, Antonin Artaud est arrêté à Dublin pour vagabondage et trouble de l'ordre public. Le 29, il est embarqué de force sur un paquebot américain faisant escale au Havre. Dès son arrivée, le lendemain, Artaud est remis directement aux autorités françaises qui le conduisent à l'Hôpital général, entravé dans une camisole de force. On le place dans le service des aliénés. Jugé violent, dangereux pour lui-même et pour les autres et souffrant d'hallucinations et d'idées de persécution<ref>« [Il] dit qu'on lui présente des mets empoisonnés, qu'on lui envoie des gaz dans sa cellule, qu'on lui met des chats sur la figure, voit des hommes noirs près de lui, se croit traqué par la Police,... », extrait du Certificat du 13 octobre 1937, établi par le docteur R. avant le transfert aux Quatre-Mares, et reproduit dans Grossman, op. cité, p. 847.</ref>, il est transféré sous placement d'office à l'hôpital psychiatrique Les Quatre-Mares de Sotteville-les-Rouen. Artaud racontera plus tard qu'à bord du bateau, on a voulu l'assassiner<ref>Certificat du 16 octobre 1937, établi par le docteur U. de l'hôpital des Quatre-Mares, et reproduit dans Grossman, op. cité, p. 847.</ref>.
 
Ce n'est qu'en décembre que sa mère, avec l'aide de [[Jean Paulhan]], apprendra l'endroit de son internement, et après trois mois de démarches, elle obtient le transfert, le 1{{er}} avril 1942 <ref>[http://www.dailymotion.com/video/xc8yqf_antonin-artaud-andre-gassiot-et-fre_news Antonin Artaud, ''L'homme et sa douleur'', André Gassiot et Frédéric Raffaitin, à 55.21 minutes]</ref>, au centre psychiatrique Sainte-Anne à Paris.</br>
Artaud refuse toute visite y compris de sa famille. Selon [[Roger Blin]]{{référence incomplète}}, [[Jacques Lacan]]<ref>Le docteur L. de ''Van Gogh, le suicidé de la société''.</ref> l'aurait déclaré « définitivement fixé, perdu pour la littérature ». Le certificat de quinzaine du 15 avril indique : « Prétentions littéraires peut-être justifiées dans la limite où le délire peut servir d'inspiration. À maintenir »<ref>Certificat du docteur N. de Sainte-Anne, reproduit dans Grossman, op. cité, p. 847.</ref>.
 
Le 22 février 1939, Artaud est transféré à l'[[hôpital de Ville-Évrard]] (près de [[Neuilly-sur-Marne]], [[Seine-Saint-Denis]]). Le certificat de transfert porte l'indication « graphorée »<ref>Certificat de transfert du 22 février, établi par le docteur L. de Sainte-Anne, reproduit dans Grossman, op. cité, p. 847.</ref>. A la demande de la mère d'Artaud, qui a entendu parler d'un nouveau traitement à l'électricité, Artaud est présenté au Docteur Rondepierre. Un essai de traitement à l'électrochoc tourne court. Les malades connaissent effectivement alors de graves carences alimentaires qui peuvent rendre difficile l'application de ce traitement<ref>Florence de Mèredieu, Sur l'électrochoc, le cas Antonin Artaud, Blusson, Paris, 1996 ; C'était Antonin Artaud, Paris, Fayard, 2006 et L'Affaire Artaud, Paris, Fayard 2009</ref> .
 
En novembre 1942, [[Robert Desnos]] prend contact avec le docteur [[Gaston Ferdière]], ami de longue date des surréalistes et médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de [[Rodez]] (Aveyron), situé en zone « non-occupée » où la pénurie alimentaire y semble moins sévère. Mais les hôpitaux psychiatriques subissent les mêmes, sinon pire, restrictions que l'ensemble de la population<ref>Selon les propos de Patrick Coupechoux, auteur de ''Un monde de fous'', dans l'émission de radio ''Concordance des temps'', diffusée sur France Culture le 30 juin 2007{{référence incomplète}}.</ref>. Les démarches aboutissent et Artaud est transféré le 22 janvier 1943. Il y subira alors cinquante-huit électrochocs<ref>Florence de Mèredieu, Sur l'électrochoc, le cas Antonin Artaud,opus cité. André Roumieux, Artaud et l'Asile, Paris Séguier, 1996; Florence de Mèredieu,C'était Antonin Artaud, Fayard, 2009</ref>{{,}}<ref>[http://www.dailymotion.com/video/xc8yqf_antonin-artaud-andre-gassiot-et-fre_news Antonin Artaud, ''L'homme et sa douleur'', André Gassiot et Frédéric Raffaitin, entretien avec son médecin, Gaston Ferdière à 1 heure et 04 minutes]</ref>.
Dans le documentaire ''Artaud cité : Atrocité'' d'[[André S. Labarthe]], le commentaire parle de 58 électrochocs (à 26 minutes 7 secondes).
 
Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez le 26 mai 1946.
 
=== Les dernières années ===
Ses amis, [[Arthur Adamov]], [[Marthe Robert]] et [[Jean Paulhan]] obtiennent qu'il sorte de l'asile de Rodez, le 25 mai 1946. Il retourne à Paris où il vivra encore deux ans. Le 13 janvier 1947, le Théâtre du Vieux-Colombier est assailli par neuf cents personnes du Tout-Paris littéraire et artistique, d'[[André Gide]] à [[André Breton]]. Dans un silence d'outre-tombe, de 21 heures à minuit, « Artaud le Momo » ressuscite. [[André Gide|Gide]] : {{citation|Jamais encore Antonin Artaud m'avait paru plus admirable. De son être matériel rien ne subsistait que d'expressif : sa silhouette dégingandée, son visage consumé par la flamme intérieure, ses mains de qui se noie}}<ref>André Gide, dans Combat, 19 mars 1948, après la mort d’Artaud, cité dans : Antonin Artaud, Œuvres, édition établie, présentée et annotée par Évelyne Grossman, Quarto/Gallimard, 2004, p. 1191.
</ref>.
 
Durant cette période, il est hébergé dans une clinique d'Ivry-sur-Seine, mais libre de ses mouvements. Il y écrit sur plus de quatre cents cahiers d'écolier, et dessine des autoportraits et des portraits de ses amis à la mine de plomb et craies de couleurs. En novembre 1947, il enregistre pour la radio ''Pour en finir avec le Jugement de Dieu'' avec la participation de [[Maria Casarès]], [[Paule Thévenin]] et [[Roger Blin]]. Programmé pour le 1{{er}} février 1948, la diffusion en est interdite par le directeur de la Radiodiffusion française. À la suite de diverses réactions suscitées par son interdiction, sa diffusion est proposée à un public restreint composé de journalistes, d'artistes et d'écrivains. [[Maurice Nadeau]] : {{citation|J'approuve Guilly quand il trouve scandaleuse l'émission d'Antonin Artaud et je me réjouis de ce scandale. Ne nous répétait-on pas sur tous les tons que dans l'état de décadence où nous sommes, rien ne saurait plus scandaliser ? Qu'un poète par sa seule voix y parvienne, redonne un certain crédit aux mots}}{{référence nécessaire}}. Le texte fera l'objet d'une publication posthume en avril 1948<ref>L'œuvre sera diffusée, pour la première fois, sur France Culture en 1973.</ref> et éditée sous forme de CD par Sub Rosa puis André Dimanche. La même année, Artaud publie "Van Gogh le suicidé de la société", où il affirme que le peintre n'était pas fou et s'en prend violemment aux psychiatres.
 
Atteint d'un cancer du rectum diagnostiqué trop tard, Antonin Artaud meurt le matin du 4 mars 1948, probablement victime d'une surdose accidentelle d'hydrate de chloral, produit dont il connaissait mal l'usage. On l'a retrouvé recroquevillé au pied de son lit. Artaud avait convenu avec les éditions Gallimard de la publication de ses œuvres complètes, tâche qui fut menée pendant près de quarante ans par Paule Thévenin.
Sur l'un de ses cahiers de brouillon, on a pu lire ses dernières phrases : {{citation|De continuer à / faire de moi / cet envoûté éternel / etc. etc.}}{{référence incomplète}}.
 
Il est enterré au [[cimetière Saint-Pierre (Marseille)|cimetière Saint-Pierre]] à [[Marseille]].
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[[André Breton]], dans son premier ''[[Manifeste du surréalisme]]'' (1924), mentionne Artaud en passant, sans lui accorder une importance particulière<ref>[[André Breton]], ''[[Manifeste du surréalisme|Manifestes du surréalisme]]'', éd. Folio, coll. Essais, 1973, p.27.</ref>. Le second ''Manifeste'' (1930) arrive après la rupture d'Artaud avec les surréalistes, et Breton lui adresse une critique sévère, quoiqu'esthétiquement peu développée (ses griefs sont surtout d'ordre personnel). Il dénonce notamment le fait que l'« idéal en tant qu'homme de théâtre » d'« organiser des spectacles qui pussent rivaliser ''en beauté'' avec les rafles de police » était « naturellement celui de M. Artaud »<ref>[[André Breton]], ''[[Manifeste du surréalisme|Manifestes du surréalisme]]'', éd. Folio, coll. Essais, 1973, p.84.</ref>.
 
Ce jugement qui paraissait irrévocable est corrigé par [[André Breton]] après la mort d'Artaud : dans l<nowiki>'</nowiki>''Avertissement pour la réédition du second manifeste'' (1946), Breton dit n'avoir plus aucun tort à compter à [[Robert Desnos|Desnos]] et Artaud, à cause des « événements »<ref>[[André Breton]], ''[[Manifeste du surréalisme|Manifestes du surréalisme]]'', éd. Folio, coll. Essais, 1973, p.64.</ref> (Desnos est mort en camp de concentration depuis, et Artaud passe plusieurs mois en [[psychiatrie]] à subir des électrochocs). Pure politesse peut-être ; reste que Breton, dans des entretiens publiés en 1952, reconnaît à Artaud une profonde influence sur la démarche surréaliste. Il dit également de lui qu'il était « en plus grand conflit que nous tous avec la vie »<ref>[[André Breton]], ''Entretiens avec André Parinaud'', 1952.</ref>.
 
Pour [[Jean-Pierre Le Goff]], cette démarche surréaliste est essentiellement ambivalente, « marquée à ses deux pôles par les figures d'André Breton et Antonin Artaud »<ref>[[Jean-Pierre Le Goff]], ''Mai 68, l'héritage impossible'', La Découverte, 2006, p.347.</ref>. Ces deux visions du surréalisme sont comme opposées et complémentaires à la fois. Breton cherchait essentiellement la beauté et l'émerveillement dans la vie (renouvelant en cela d'une certaine manière l'idéal [[Platon|platonicien]] du ''[[Le Banquet (Platon)|Banquet]]''), il souhaitait dompter au moyen de l'art « l'altérité inquiétante » de l'inconscient, centrant sa pensée sur la « dynamique positive de l'Eros » aboutissant à la révolution.
 
Artaud rompt avec cette vision de la poésie et de la vie, expliquant dans son texte « À la grande nuit où le bluff surréaliste » qu'« ils [les surréalistes] aiment autant la vie que je la méprise »<ref>Cité ''ibid.''</ref>. La rage d'exister d'Artaud n'est pas caractérisée par la capacité de s'émerveiller, mais au contraire par la souffrance et l'angoisse incurables. Cela se ressent dans son esthétique littéraire : Artaud déclare que « toute l'écriture est de la cochonnerie »<ref>''Ibid.'', p.348.</ref>. Artaud s'éloigne ainsi irrémédiablement de tout [[platonisme (doctrine philosophique)|platonisme]] en art<ref>« Platon critique l'écriture comme corps. Artaud comme l'effacement du corps, du geste vivant qui n'a lieu qu'une fois. » ([[Jacques Derrida]], ''L'écriture et la différence'', éd. Seuil, Points-Essais, 1967, pp. 363-364).</ref>.
-->
 
== Karya-karyanya ==
=== Tulisannya ===
 
* ''Tric Trac du Ciel'', illustré de gravures sur bois par Élie Lascaux, Paris, Simon, 1923
* ''L'Ombilic des limbes'', Gallimard, NRF, Paris, 1925
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* ''Héliogabale ou l'Anarchiste couronné'', Denoël & Steele, Paris, 1934
* ''Les Nouvelles Révélations de l'être'', Denoël, Paris, 1937
* ''Le Théâtre et son double'' , Gallimard, Paris, 1938
* ''D'un voyage au pays des Tarahumaras'', Éditions de la revue ''Fontaine'', Paris, 1945
* ''Van Gogh, le suicidé de la société'', K éditeur, Paris, 1947
Baris 158 ⟶ 180:
 
=== Documents sonores ===
 
* ''Van Gogh, le suicidé de la société'', émission radiophonique, INA, André Dimanche Éditeur, 1995.
* [http://www.youtube.com/watch?v=eJSnZ2r0vK0 ''Le Rite du Peyotl chez les Tarahumaras'']
* ''Pour en finir avec le jugement de Dieu'', Sub Rosa, 1995 / INA et André Dimanche Éditeur, 1995
* ''Pour en finir avec le jugement de Dieu'', intégralité de l'émission et remix par Marc Chalosse, Artaud Remix, préface de [[Marc Dachy]], France Culture, collection Signature, 2001
* [http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=391 Un extrait de ''Pour en finir avec le jugement de Dieu'']
 
=== Filmografi sebagai aktor ===
 
* [[1923 au cinéma|1923]] : ''[[Fait-divers (film)|Fait-divers]]'' de [[Claude Autant-Lara]] (court métrage)
* [[1923 au cinéma|1923]] : ''[[L'EnfantFait-divers roi(film)|Fait-divers]]'' de [[JeanClaude KemmAutant-Lara]] (court métrage)
* [[19241923 au cinéma|19241923]] : ''[[SurcoufL'Enfant (film, 1924)|Surcoufroi]]'' de [[Luitz-MoratJean Kemm]] : Jacques Morel
* [[19261924 au cinéma|19261924]] : ''[[Le Juif errantSurcouf (film, 19261924)|Le Juif errantSurcouf]]'' de [[Luitz-Morat]] : Jacques Dupuis, dit GringaletMorel
* [[1926 au cinéma|1926]] : ''[[GraziellaLe Juif errant (film, 1926)|GraziellaLe Juif errant]]'' de [[Marcel VandalLuitz-Morat]]: (tournéJacques enDupuis, Italie)dit Gringalet
* [[1926 au cinéma|1926]]: ''[[Graziella (film)|Graziella]]'' de [[Marcel Vandal]] (tourné en Italie)
* [[1926 au cinéma|1926]]: ''[[Mathusalem ou l'éternel bourgeois]]'' de [[Jean Painlevé]] (cinq courtes séquences réalisées pour une pièce de théâtre d'[[Ivan Goll]])
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Napoléon (film, 1927)|Napoléon]]'' d'[[Abel Gance]] : Marat ; (en 1935, sortie d'une nouvelle version modifiée et sonorisée)
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[La Passion de Jeanne d'Arc]]'' de [[Carl Theodor Dreyer]] : le moine Jean Massieu
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Verdun, visions d'histoire]]'' de [[Léon Poirier]] : l'intellectuel ; (en 1931, sortie d'une nouvelle version modifiée et sonorisée)
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[L'Argent (film)|L'Argent]]'' de [[Marcel L'Herbier]] : Mazaud, le secrétaire
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[Autour de l'argent]]'' de [[Jean Dréville]] (documentaire)
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[La Femme d'une nuit]]'' de [[Marcel L’Herbier]] (tourné à Berlin) : Jaroslav le traître
* [[1930 au cinéma|1930]] : ''[[Tarakanova (film)|Tarakanova]]'' de [[Raymond Bernard]] : le jeune tzigane
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[L'Opéra de quat'sous (film, 1931)|L'Opéra de quat'sous]]'' de [[Georg Wilhelm Pabst]] (version française, tournée à Berlin) : un apprenti mendiant
* [[1931 au cinéma|1931]] : ''[[Faubourg Montmartre]]'' de [[Raymond Bernard]] : Follestat, un meneur de révolte
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Mater Dolorosa (film, 1932)|Mater Dolorosa]]'' d'[[Abel Gance]]
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Les Croix de bois (film)|Les Croix de bois]]'' de [[Raymond Bernard]] : le soldat Vieublé
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Coup de feu à l'aube]]'' de [[Serge de Poligny]] : le trembleur, chef de gang
* [[1933 au cinéma|1933]] : ''[[L'Enfant de ma sœur]]'' de [[Henry Wulschleger]] : Loche
* [[1934 au cinéma|1934]] : ''[[Sidonie Panache]]'' de [[Henry Wulschleger]]
* [[1934 au cinéma|1934]] : ''[[Liliom (film, 1934)|Liliom]]'' de [[Fritz Lang]] : le rémouleur ange-gardien
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[Lucrèce Borgia (film, 1935)|Lucrèce Borgia]]'' d'[[Abel Gance]] : Savonarole
* [[1935 au cinéma|1935]] : ''[[Kœnigsmark (film, 1935)|Kœnigsmark]]'' de [[Maurice Tourneur]] : Cyrus Back.
 
== Mengenai Antonin Artaud ==
=== Biografi ===
 
* André Bonneton, ''Le Naufrage prophétique d'Antonin Artaud'', Lefebvre Éditeur, Paris 1962.
* Jean-Philippe Cazier, "Antonin Artaud" in ''Aux sources de la pensée de Gilles Deleuze'', Éditions Sils Maria/Vrin, 2005.
Baris 200 ⟶ 225:
* [[Evelyne Grossman]], ''Artaud, l’aliéné authentique'', Farrago / Léo Scheer, Tours, 2003.
* Evelyne Grossman, « Chronologie » dans ''Artaud Œuvres'', Gallimard, Quarto, Paris, 2004.
* [[Simon Harel]], ''Vies et morts d’Antonin Artaud : le séjour à Rodez'', Longueuil, Éditions du Préambule, coll. « L’Univers des discours », 1990, 343 p.
* Simon Harel, ''L’écriture réparatrice. Le défaut autobiographique : Leiris, Crevel, Artaud'', Montréal, XYZ, coll. « Théorie et littérature », 1994, 231 p.
* Florence de Mèredieu, ''Antonin Artaud, Portraits et Gris-gris'', Paris, Blusson, 1984, nouvelle édition augmentée, 2008.
* Florence de Mèredieu, ''Antonin Artaud, Voyages'', Paris, Blusson, 1992.
Baris 209 ⟶ 234:
* Florence de Mèredieu, ''La Chine d'Antonin Artaud / Le Japon d'Antonin Artaud'', Paris, Blusson, 2006.
* Florence de Mèredieu, ''L'Affaire Artaud, journal ethnographique'', Paris, Fayard, 2009.
* [[Alain Milon (universitaire)|Alain Milon]], ''L'écriture de soi : ce lointain intérieur.'' Autour de l'hospitalité littéraire d'A. Artaud, La Versanne, Encre Marine, 2005
* [[Alain Milon (universitaire)|Alain Milon]], ''La Fêlure du cri : violence et écriture'', Paris, Les Belles Lettres, Coll. Encre marine, 2010.
* [[Anaïs Nin]], ''Je suis le plus malade des surréalistes'' – Nouvelle où Antonin Artaud apparaît sous les traits du personnage Pierre, dans ''La Cloche de verre''.
* Christian Niquaise, ''Antonin Artaud : Les Livres'', L'Instant perpétuel, Rouen, 2003. <small>{{ISBN|2-905598-79-4}}</small>
* [[Jacques Prevel]], ''En compagnie d'Antonin Artaud'', suivi de ''Poèmes'', Flammarion, 1994
* [[Paule Thévenin]], ''[[Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle]]'', [[éditions du Seuil]], [[Prix France Culture]] {{ISBN|2020128454}}
* Paule Thévenin, ''Antonin Artaud, fin de l'ère chrétienne'', texte inachevé, Éditions Lignes-Léo Scheer, 2006 {{ISBN|2-756100-60-9}}
* Richard Kitaeff, "Artaud, la tension et le rêve", ''Spectacle du Monde'', janvier 2007, pp. 82-85&nbsp;82–85.
 
=== Filmografi ===
 
* ''Artaud cité : Atrocité'', réalisateur [[André S. Labarthe]], 47mn, 2000, production A.M.I.P. / France 3, collection « Un siècle d'écrivains »
* ''Artaud cité: Atrocité'', réalisateur [[André S. Labarthe]], 47mn, 2000, production A.M.I.P. / France 3, collection « Un siècle d'écrivains »
* ''En compagnie d'Antonin Artaud'', réalisateur [[Gérard Mordillat]], 1993, scénario d'après [[Jacques Prevel]] par G. Mordillat et [[Jérôme Prieur]], Arte éditions
* ''La Véritable Histoire d'Artaud le Mômo'', réalisateurs [[Gérard Mordillat]] et [[Jérôme Prieur]], 2h50mn, 1993, Arte éditions
Baris 236 ⟶ 262:
 
=== Baca juga ===
 
* [[Penghargaan Antonin Artaud]]
* [[Théâtre de la cruauté]]
* [[Surréalisme]]
 
=== Pranala luar ===
 
* [http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/Av_Mod/ Bulletin international Antonin Artaud]
* [http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/Av_Mod/ Bulletin international Antonin Artaud] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20111119104348/http://www.cavi.univ-paris3.fr/Rech_sur/Av_Mod/ |date=2011-11-19 }}
* {{fr+en}} [http://french.imdb.com/name/nm0037625 Antonin Artaud] sur l’[[Internet Movie Database]]
* [http://www.bnf.fr/PAGES/cultpubl/exposition_602.htm Exposition sur Antonin Artaud à la BNF] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20070104172035/http://www.bnf.fr/PAGES/cultpubl/exposition_602.htm |date=2007-01-04 }}
* [http://www.antoninartaud.org/ Antonin Artaud par Arnaud Hubert] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20091016004210/http://www.antoninartaud.org/ |date=2009-10-16 }}
* [http://www.jamendo.com/fr/album/255/ Mis en musique sur Jamendo] par Vardhlokr
* [http://www.docmartine.com/artaud/index.html Artaud le Mômo] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20060902210827/http://www.docmartine.com/artaud/index.html |date=2006-09-02 }}
* [[wikilivres:Antonin Artaud|Œuvres d’Antonin Artaud]] (domaine public au Canada)
* [http://www.canalu.tv/canalu/producteurs/universite_victor_segalen_bordeaux_2_dcam/dossier_programmes/l_invite_du_mercredi/la_liberte_de_penser_la_conference_du_vieux_colombier_d_antonin_artaud{{Pranala mati|date=Januari 2021 |bot=InternetArchiveBot |fix-attempted=yes }} La conférence du Vieux-Colombier d’Antonin Artaud le 13 janvier 1947 (lu par Gilbert Tiberghien)]{{Pranala mati|date=Desember 2022 |bot=InternetArchiveBot |fix-attempted=yes }}
* [http://theatre-danse.fluctuat.net/antonin-artaud.html theatre-danse.fluctuat.net] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20100613174304/http://theatre-danse.fluctuat.net/antonin-artaud.html |date=2010-06-13 }}
* [http://www.ressources.org/ressources/recherche.php3?recherche=Antonin+Artaud Antonin Artaud sur La Revue des Ressources] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20070928042703/http://www.ressources.org/ressources/recherche.php3?recherche=Antonin+Artaud |date=2007-09-28 }}
* [http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1136 "Artaud contre la 'bestialité'" (Entretien avec Thierry Galibert]
* [http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=337 "Paul les Oiseaux": Paolo Uccello au miroir de Marcel Schwob et d'Antonin Artaud] par Agnès Lhermitte
* [http://www.serieslitteraires.org/publication/article.php3?id_article=55 Le langage des objets scéniques chez Beckett et Artaud]
* [http://www.artelio.org/art.php3?id_article=989 Critique d'une mise en scène de ''Van Gogh, le suicidé de la société'' en 2004] {{Webarchive|url=https://web.archive.org/web/20070929095526/http://www.artelio.org/art.php3?id_article=989 |date=2007-09-29 }}
 
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