Maxime Benoît-Jeannin: Perbedaan antara revisi

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== Romans ==
 
L’année 1985, ''Le Monde des livres'' distingue ''Le Florentin, le roman de Dante''. Poète, certes, mais aussi homme d’action et diplomate, prenant parti pour l’empire contre la papauté, [[Dante]] meurt en exil à cause de ses choix politiques. En 1991, c’est ''Mademoiselle Bovary'', suite au fameux roman de [[Flaubert]], saluée par [[François Nourissier]] et Yvan Leclerc. Projet et réalisation post-modernes, présentés comme l’ultime recommandation de Flaubert à un jeune disciple (qui se trouve être le grand-père de Benoît-Jeannin) : faire de Berthe, fille d’Emma et ouvrière dans une filature, une anti-Bovary qui dépassera les rêves de sa mère et qui la vengera.
En 1992 paraît ''Colonel Lawrence'', dont le personnage-narrateur, à la rencontre de [[Thomas Edward Lawrence|T. E. Lawrence]], ''alias'' Shaw, rate son rendez-vous avec l’ancien agent qui se blesse mortellement devant lui, à moto. Le roman, entrecoupé de rapports sur le passé de Lawrence, dure ce que dure le coma dans lequel est tombé le héros britannique : huit jours, en dix chapitres courts. Derrière le mystère, il y en a toujours un autre, et ce sont ces apparences que l’auteur s’efforce de percer.
 
''Le Choix de Satan'' (1996), lointainement inspiré de l'[[Affaire du Curé d'Uruffe]], est aussi un hommage appuyé à [[J.-K. Huysmans]] et à son roman sataniste, ''[[Là-bas]]'', dont Benoît-Jeannin reprend le nom du personnage, Durtal. L’action de son roman est située en [[Lorraine]] à la fin des années cinquante. L'[[Église (institution)|Église]] et le [[satanisme]] se confondent, le prêtre est à la fois victime et bourreau.
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== Essais ==
 
En Benoît-Jeannin, le polémiste et l’essayiste se sont révélés tardivement, mais c’est avec une certaine énergie qu’il a fustigé et analysé le personnage et l’œuvre d’[[Hergé]], dénonçant, à travers l'idolâtrie dont il est l’objet, l’infantilisation des esprits : ''Le Mythe Hergé'' (2001), ''Les Guerres d’Hergé'' (2007). C’est avec une égale jubilation qu’il a déconstruit le monde littéraire parisien du début du XXIe siècle, les synergies qui lient étroitement éditeurs, jurys, presse et médias, dans un ouvrage redoutablement documenté et sans équivalent contemporain par son irrévérence, ''La Corruption sentimentale - Les rentrées littéraires'' (2002).
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