| [[Warga asing]]:|| %{{br}}<small>''''</small>
|}
'''Tréguier''' adalah suatu komune di ''région'' (propinsi) [[Bretagne]] di [[Prancis ]], ibu kota daerah [[Trégor]] . Katedral, jalan kecil dan rumah bertembok kayu membuat pesona kota keusukupan kuno ini. ▼
{{Infobox Communes de France
| nomcommune = Tréguier
| image =
| image-desc = Entrée de la vieille ville. La maison de gauche, à l'angle du quai Jaudy et de la rue Renan, est classée [[Monument historique (France)|Monument historique]].
| armoiries =
| armoiries-desc = Tréguier#H.C3.A9raldique
| armoiries-taille = 70
| logo =
| logo-desc =
| logo-taille =
| région = [[Région Bretagne|Bretagne]]
| département = [[]]
|arrondissement=[[Arrondissement de Lannion|Lannion]]
|canton=[[Canton de Tréguier|Tréguier]] ([[chef-lieu]])
|insee=22362
|cp=
|maire=
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm=[[Communauté de communes des Trois Rivières (Côtes-d'Armor)|Communauté de communes des Trois Rivières]]
|longitude=-3.231111111
|latitude=48.785833333
|alt moy=
|alt mini=0
|alt maxi=
|km²=
| sans = 2659
| date-sans = 2008<ref>[http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?annee=2008&depcom=population légale 2008 sur le site de l’INSEE]</ref>
| aire-urbaine =
| nomhab = Trécorrois
| siteweb =
| géoloc-département = Côtes-d'Armor
}}
▲'''Tréguier''' adalah suatu komune di ''région'' (propinsi) [[Bretagne]] di [[Prancis]].
==Geografi==
Tréguier est la capitale historique du [[Trégor]]. Sa cathédrale, ses ruelles et ses maisons à pans de bois constituent le charme de cette ancienne cité épisopale.
[[file:24 Tréguier vu de l'autre rive du Jaudy.JPG|thumb|left|Tréguier vudilihat dedari latepi rivebarat gauche dusungai Guindy (côté [[Plouguiel]])]] ▼
Tréguier terletak di kuala sungai Jaudy dan Guindy. Sungai Tréguier sendiri merupakan [[ria]] atau [[muara]] dengan lebar antara 250 dan 500 meter.
== Géographie ==
Dengan luas hanya 153 hektare, komune Tréguier tidak dapat berkembang.
▲[[file:24 Tréguier vu de l'autre rive du Jaudy.JPG|thumb|left|Tréguier vu de la rive gauche du Guindy (côté [[Plouguiel]])]]
'''Tréguier''' est situé au confluent du [[Jaudy]] et du [[Guindy]] ; la [[Rivière de Tréguier]] étant la [[ria]] ou l'[[estuaire]], large de 250 à 500 mètres selon les endroits, commun aux deux cours d'eau, Tréguier occupant le site de leur [[presqu'île de confluence]]. Ces vallées découpent le plateau du Trégor et le centre de la ville s'étant implanté sur le promontoire entre les deux vallées. Celles-ci ont découpé le plateau du Trégor et la ville s'est développée sur les deux escarpements limitant ce lambeau de plateau jusqu'à la rive droite du Guindy et la rive gauche du Jaudy. Longtemps, les rives opposées du Jaudy et du Guindy opposées à Tréguier n'ont été reliées à la cité que par des bacs (bacs de Canada, attesté dès 1619, l'origine du nom est inconnue, et de Saint-Sul) pour franchir le [[Jaudy]], ou au prix d'un assez long détour via un petit pont à hauteur du village du Guindy, pour rejoindre [[Plouguiel]] en franchissant le [[Guindy]].
La petitesse du territoire communal (153 hectares!) bloque l'essor de la ville (même si en 1836 Tréguier a annexé les Buttes, le faubourg de Kerfant et la chapelle Saint-Michel qui dépendaient jusque-là de la commune voisine du [[Minihy-Tréguier]]) et a longtemps freiné le réaménagement urbain. En 1927 a été percé le boulevard Anatole Le Braz, qui passe sous les voûtes de la mairie et permet un accès direct au pont franchissant le Guindy en direction de Plouguiel<ref name="patrimoine">http://www.ville-treguier.fr/patrimoine-treguier/</ref>.
==Sejarah==
=== Une cité à la forte emprise religieuse ===
Aux {{XVIIe}} et {{XVIIIe}} siècles, Landreger était divisée en deux paroisses, celle de Saint-Sébastien de la Rive ("''parochia Sancti-Sebastiani aliter de Ripa''") à l'est de la cathédrale et celle de Saint-Vincent de L'Hôpital à l'ouest de la cathédrale. La partie rurale, au sud, constituait le fief de l'évêque de Tréguier et forma par la suite la paroisse du [[Minihy-Tréguier]]<ref name="infobretagne.com"/>.
Les [[Pardon (cérémonie)|Pardons]] de [[Yves de Tréguier|saint Yves]] étaient un moment très important dans la vie de la ville: "Ce jour-là, les hôtels regorgeaient de clients, et aussi les maisons particulières louaient aux voyageurs venus de toutes les diligences des environs. Les prêtres, arrivant en foule de tous les pays d'alentour, emplissent le séminaire qui déborde jusqu'en l'église où plus d'un bon abbé passe la nuit dans les stalles du chœur" écrit Constant de Tours en 1892. Il poursuit: "Dès le matin du grand jour, l'animation est extraordinaire : guirlandes de verdure, fleurs, décorations aux couleurs jaunes et noires(...), arcs de triomphe (...). Des mendiants invraisemblables, un peuple de bohémiens en guenilles, grouille le long des chemins semés de fleurs : lépreux, nains, estropiés, amputés qui n'ont même plus une main à tendre et à qui l'on jette l'aumône dans une sébille posée à terre devant eux<ref>Constant de Tours (Chmielenski), "Vingt jours en Bretagne : de Saint-Malo à Brest...", Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1892, pages 71 et 72, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1027879.image.f75.tableDesMatieres</ref>".
===Revolusi Prancis===
Cette impression est partagée par d'autres, par exemple Michel Salomon à la fin du {{s-|XIX|e}} : "Bientôt je m'engageai dans une de ces longues rues bordées de couvents qui font la grave physionomie de Tréguier. Et bientôt après un détour, au fond d'une place plantée d'arbres, je vis se profiler sous un ciel pâle la silhouette de la cathédrale.(...) Elle domine, elle écrase tout, altière au milieu de cette ville épiscopale dont elle fut la vie<ref>Michel Salomon, Etudes et portraits littéraires, Pèlerinage à Tréguier, Editions Plon, 1896, consultable http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&q=Tr%C3%A9guier&lang=FR&n=15&p=2&pageNumber=147</ref>".
À la fin du {{s-|XIX|e}} également, André Petitcolin écrit à propos de Tréguier : " L'ancienne cité épiscopale a l'austérité monacale (...). Elle est ville par ses demeures armoriées, ses tours carrées (...) ; elle est village par ses granges, ses pigeonniers, ses cours de fermes<ref>André Petitcolin, "Bretagne (France), descriptions et voyages, monographie, 1898, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k352292.image.f280.tableDesMatieres</ref>.
[[Ernest Renan]] a décrit ainsi Tréguier : «Une ville tout ecclésiastique, étrangère au commerce et à l’industrie, un vaste monastère ou nul bruit du dehors ne pénétrait, où l’on appelait vanité ce que les autres hommes poursuivent, et où ce que les laïques appellent chimère passait pour la seule réalité.»
=== Révolution ===
En 1789 , Tréguier est en majorité favorable aux idées nouvelles. L'évêque de Tréguier [[Augustin-René-Louis Le Mintier]] va déclencher par son hostilité aux idées nouvelles une suite d'événements dramatiques pour la ville. Ayant fui en Angleterre, c'est une de ses fidèles, la femme de son valet Taupin, qui fut victime de la [[Terreur]] et fut guillotinée Place du Martray pour avoir abrité des [[prêtres réfractaires]]. Au cours de l'hiver [[1794]], le bataillon des volontaires d'[[Étampes]] mit à sac tous les monuments religieux de la ville : ainsi disparurent presque tout le mobilier, la statuaire, l'orfèvrerie, les vitraux…
Tréguier est ruinée par la perte de son statut : elle n'est plus le siège d'un évêché depuis la Révolution. Avant la Révolution, elle était plus peuplée que [[Saint-Brieuc]], de nos jours elle est douze fois moins peuplée.
===Abad {{ske-|XIX|e}} 19===
La [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] redonne à '''Tréguier''' une certaine importance religieuse : si la ville n'est plus siège d'évêché, un nouveau séminaire s'y ouvre après la tourmente révolutionnaire dès [[1816]], installé dans un premier temps dans l'Auberge du Lion d'Or, puis dans l'ancien collège, avant de réintégrer les locaux de l'ancien séminaire lazariste ; c'est là que le jeune [[Ernest Renan]] fit ses études secondaires entre [[1832]] et [[1838]]. Une nouvelle chapelle y est inaugurée en [[1897]]. Ce collège où étudia Renan fut détruit en 1911 et se trouvait à l'emplacement de l'actuelle Place de République.
{{Article détaillé|Ernest Renan}}
===Abad Le {{XXe}} siècle ke-20===
==== Les querelles entre "laïcs" et "catholiques" au début du {{XXe}} siècle ====
EnTahun 1903 , uneterjadi violentedebat controversemengenai àpendirian propospatung de l'érection de la statue d'[[Ernest Renan]] dansyang ladirencanakan villesuatu de [[Yves de Tréguier|saint Yves]] éclate à Tréguier<ref>Journal [[Ouest-Éclair]] n° 1480 du 8-09-1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640089b.r=Quilbignon.langFR</ref>. Le projet émane d'un groupekelompok républicainrepublikan "Les Bretons de Paris" et("orang neBreton convaincdari pas immédiatement la municipalité car de son vivant [[ErnestParis"). Renan ]] étaitmemang fortkurang maldisukai vusebagian parbesar unependuduk bonne partie de la population de la ville,Tréguier. mais la décision est finalement prise par le Conseil municipal le 30 août [[1902]], rencontrant aussitôt la vive opposition des milieux conservateurs et de {{Mgr}} Fallières, évêque de [[Saint-Brieuc]]. De proche en proche les surenchères verbales, l’obscurantisme et l’intransigeance des parties en présence vont transformer le projet d’éloge littéraire en une ardente offensive républicaine destinée à réduire l’influence cléricale. La statue entérine en effet un authentique hommage à la [[Libre Pensée]], au philosophe de la Raison et de la Science, à l'auteur de "La Vie de Jésus", honni par l’Église. Le 13 septembre 1903, le [[Président du Conseil (France)|Président du conseil]] [[Émile Combes]] vient en personne inaugurer la statue<ref>http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/laicite/DD/D10.htm</ref> et prononce un discours<ref>Emile Combes, "Campagne laïque (1902-1903), Simonis Empis éditeur, Paris, 1904, pages 348 et suivantes, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5801940v.image.hl.r=Tr%C3%A9guier.f1.langFR</ref>. ▼
Si [[Théodore Botrel]] chante "Le clocher de Tréguier<ref>Théodore Botrel, "Contes du lit-clos, récits et légendes bretonnes en vers, éditions Georges Ondet, Paris, 1900, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5860141v.r=Tr%C3%A9guier.langFR</ref>" en 1900, les premières années du {{s-|XX|e}} vont voir cléricaux et laïcs s'opposer vivement à Tréguier.
La [[loi sur les congrégations]] de [[1901]] a d'importantes conséquences à Tréguier, entraînant la fermeture des écoles congréganistes. Une École supérieure de filles est créée en [[1905]] et une de garçons en [[1908]], ancêtre de l'actuel lycée. La [[loi de séparation des Églises et de l'État]] de [[1905]] provoque dans cette ville de violentes émeutes ([[querelle des inventaires]]) : l'inventaire des biens du Petit Séminaire est à cet effet conduit sous la direction du sous-préfet protégé par cinq brigades de gendarmerie et de quelques soldats et aura pour conséquence immédiate l'expulsion des enseignants qui trouveront refuge au collège Saint Joseph de [[Lannion]].
▲En 1903, une violente controverse à propos de l'érection de la statue d'[[Ernest Renan]] dans la ville de [[Yves de Tréguier|saint Yves]] éclate à Tréguier<ref>Journal [[Ouest-Éclair]] n° 1480 du 8-09-1903, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640089b.r=Quilbignon.langFR</ref>. Le projet émane d'un groupe républicain "Les Bretons de Paris" et ne convainc pas immédiatement la municipalité car de son vivant [[Ernest Renan]] était fort mal vu par une bonne partie de la population de la ville, mais la décision est finalement prise par le Conseil municipal le 30 août [[1902]], rencontrant aussitôt la vive opposition des milieux conservateurs et de {{Mgr}} Fallières, évêque de [[Saint-Brieuc]]. De proche en proche les surenchères verbales, l’obscurantisme et l’intransigeance des parties en présence vont transformer le projet d’éloge littéraire en une ardente offensive républicaine destinée à réduire l’influence cléricale. La statue entérine en effet un authentique hommage à la [[Libre Pensée]], au philosophe de la Raison et de la Science, à l'auteur de "La Vie de Jésus", honni par l’Église. Le 13 septembre 1903, le [[Président du Conseil (France)|Président du conseil]] [[Émile Combes]] vient en personne inaugurer la statue<ref>http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/laicite/DD/D10.htm</ref> et prononce un discours<ref>Emile Combes, "Campagne laïque (1902-1903), Simonis Empis éditeur, Paris, 1904, pages 348 et suivantes, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5801940v.image.hl.r=Tr%C3%A9guier.f1.langFR</ref>.
Les catholiques de [[Bretagne]] protestent ("Cœur de Jésus, sauvez la France, et délivrez-nous de M. Renan" récitait-on du vivant de Renan<ref>Constant de Tours (Chmielenski), "20 jours en Bretagne, Librairies-Imprimeires réunies, Paris, 1892, page 71, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1027879.image.f74.tableDesMatieres</ref>) lancèrent une souscription nationale qui permit la réalisation par les Ateliers Yves Hernot de [[Lannion]] du " Calvaire de protestation " , dit aussi " Calvaire de réparation ", sur les quais de Tréguier.Il fut inauguré en la solennité du [[Pardon (cérémonie)|Pardon]] de Saint Yves le 19 mai [[1904]] par l'archevêque de Rennes, le cardinal [[Guillaume-Marie-Joseph Labouré|Labouré]]. On peut lire sur le socle, en breton et latin, en réponse à Renan, la parole du centurion romain au pied de la croix, rapportée par les [[Évangiles]] : " Cet homme était vraiment le Fils de Dieu." Ce calvaire symbolise l'église [[ultramontanisme|ultramontaine]] triomphante du {{s-|XIX|e}} confrontée aux [[Parti radical|Radicaux]] de la [[Troisième République (France)|IIIème République]]<ref>http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/histarts/calvaire_texte.htm</ref>.
<gallery>
file:Tréguier Inauguration du calvaire de protestation 2 -1904-.jpg|Inauguration du calvaire de protestation (1904)({{1re}} photo)
|