Tréguier
Templat:Infobox Communes de France Tréguier adalah suatu komune di région (propinsi) Bretagne di Prancis.
Tréguier est la capitale historique du Trégor. Sa cathédrale, ses ruelles et ses maisons à pans de bois constituent le charme de cette ancienne cité épisopale.
Géographie
[[Fichier:24 Tréguier vu de l'autre rive du Jaudy.JPG|thumb|left|Tréguier vu de la rive gauche du Guindy (côté Plouguiel)]]
Tréguier est situé au confluent du Jaudy et du Guindy ; la Rivière de Tréguier étant la ria ou l'estuaire, large de 250 à 500 mètres selon les endroits, commun aux deux cours d'eau, Tréguier occupant le site de leur presqu'île de confluence. Ces vallées découpent le plateau du Trégor et le centre de la ville s'étant implanté sur le promontoire entre les deux vallées. Celles-ci ont découpé le plateau du Trégor et la ville s'est développée sur les deux escarpements limitant ce lambeau de plateau jusqu'à la rive droite du Guindy et la rive gauche du Jaudy. Longtemps, les rives opposées du Jaudy et du Guindy opposées à Tréguier n'ont été reliées à la cité que par des bacs (bacs de Canada, attesté dès 1619, l'origine du nom est inconnue, et de Saint-Sul) pour franchir le Jaudy, ou au prix d'un assez long détour via un petit pont à hauteur du village du Guindy, pour rejoindre Plouguiel en franchissant le Guindy.
La petitesse du territoire communal (153 hectares!) bloque l'essor de la ville (même si en 1836 Tréguier a annexé les Buttes, le faubourg de Kerfant et la chapelle Saint-Michel qui dépendaient jusque-là de la commune voisine du Minihy-Tréguier) et a longtemps freiné le réaménagement urbain. En 1927 a été percé le boulevard Anatole Le Braz, qui passe sous les voûtes de la mairie et permet un accès direct au pont franchissant le Guindy en direction de Plouguiel[1].
Sejarah
Asal nama
Le "Val Trécor" ("Vallée aux trois coins" ou "Tric'horn" en breton) s'est appelé ainsi car "on remarque, en effet, en face de Tréguier, trois espèces de promontoires correspondant à trois ouvertures en forme d'angles, du côté de la ville[2]". "C'est un vrai triangle dont les côtés sont formés par le Jaudy, le Guindy et la commune de Minihy[3]". De là proviennent les noms de Tréguier et de Trégor, entre dans l'histoire ou dans la légende vers 532-535 avec le moine gallois Tugdual qui y aurait fondé un monastère dénommé Lan Trécor en breton, devenu "Landreger", toponyme qui donnera son nom actuel à la ville[1], mais ce toponyme (sous la varianteLandreguer) n'apparaît qu'en 1330. Antérieurement le lieu était dénommé "Saint-Pabu", Pabu étant l'un des noms sous lesquels est connu saint Tugdual. Le monastère est dénommé " Saint Tutual Pabu" dans la Chronique de Nantes compilée vers 1050 et un acte de 1086[4] parle de Hugues de Saint Pabu-Tual, évêque de Tréguier" ("episcopus Trigarensis").
Saint Tugdual et la création de l'évêché
Templat:Article détaillé Tugdual est consacré évêque de Landreger vers 542. Il fut le premier évêque d'un siège épiscopal particulièrement important en Bretagne jusqu'à sa suppression lors de la Révolution française. De son existence, nous ne savons en réalité que peu de choses, même pas la date précise de sa mort survenue un 30 novembre en 553, 559 ou 564. Il serait le fils d'Alma Pompa (sainte Pompée) et de [[Hoël Ier de Bretagne|Hoël ITemplat:Er]], 8 roi d'Armorique. Originaire de Grande-Bretagne, Tugdual aurait émigré en Armorique accompagné de sa mère. Il semble qu'autour de son monastère se soit rapidement constituée une importante agglomération. thumb|Portrait des 14 évêques de Tréguier entre 1587 et 1801 (cathédrale Saint-Tugdual) C'est ainsi que Tréguier fut et demeure une étape obligée du Tro Breizh, pèlerinage aux sept saints fondateurs bretons.
L'ancienne cathédrale, probablement en bois, n'a laissé aucune trace ; on suppose qu'elle était située à peu près au même emplacement que l'édifice actuel et était dédiée à saint André.
En 848, Nominoë, roi de Bretagne, fit de cet évêché-abbaye un évêché séculier et Tréguier resta siège d'évêché jusqu'en 1790. Peu de temps après surviennent les premières invasions normandes commandées par Hasting. Tréguier sera détruit, abandonné par la population.
À son emplacement ne poussaient que des ronces et du lierre quand un certain, Gratien entreprend de relever la cathédrale (970) qui sera dédié cette fois-ci à saint Tugdual. Il nous en reste une tour de la cathédrale appelée, on ne sait trop pourquoi, tour Hasting. Templat:Article détaillé
Masa Pertengahan
La cité est nommée Saint-Pabu (autre nom de saint Tugdual) ou des variantes de ce nom du Templat:XIe siècle au Templat:XIIIe siècle. [[Fichier:16 Tréguier Mairie Statue de saint Yves.JPG|thumb|left|Statue de saint Yves à l'hôtel de ville]] Un autre ecclésiastique est à l'origine de la renommée de la ville : Yves de Kermartin, plus connu sous le nom de Yves de Tréguier ou saint Yves, le saint patron des avocats, né vers 1253 à Minihy, au manoir de Kermartin, défenseur des pauvres contre la puissance des riches. La cathédrale actuelle, de style gothique, fut ainsi édifiée (à partir de 1339 par l'évêque Richard du Poirier, en ce qui concerne le corps de l'église) à la gloire de saint Yves (canonisé en 1347) qui y fut enterré même si la guerre de succession de Bretagne paralysa un temps les travaux qui durèrent près d'un siècle (1339-1435).
Templat:Article détaillé La paroisse de Tréguier « parrochia Trecorensis » est citée dès 1330. En 1412, Tréguier obtient le statut de ville. Un sénéchal ducal puis royal existait dans la ville dès 1260 et jusqu'en 1576. Par la suite, l'évêque de Tréguier, qui portait aussi le titre de "comte de Tréguier" avait pouvoir de haute et basse justice. "Le revenu de son évêché était de 20 000 livres[5]".
De 1450 à 1479, fut construit autour de cette cathédrale un cloître gothique qui abrite le tombeau de plusieurs défenseurs et religieux de la cité épiscopale dont Jean V, duc de Bretagne et saint Yves, le patron des avocats. Ce cloître a même accueilli le marché de la ville, les marchands payant redevance aux chanoines.
Vers 1505, la duchesse Anne de Bretagne, aussi reine de France, effectue un pèlerinage sur le tombeau de saint Yves.
Entre 1589 et 1592, la ville de Tréguier est ravagée par les Ligueurs. Cette période de l'histoire de la Bretagne est synonyme de guerre de religion entre catholiques radicaux (soutenus par les Espagnols) et protestants (soutenus par le roi de France et l'Angleterre). Les catholiques faisaient partie de la Ligue ou Sainte Union et étaient dirigés par Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, les protestants et royalistes par le roi Henri IV. Tréguier se rangea du côté des royalistes ainsi que la ville de Lannion. La fin de cette guerre en 1598 aboutit à la reddition de Mercœur et par la proclamation du fameux édit de Nantes. Entre 1604 et 1616, Adrien d'Amboise est évêque de Tréguier.
Une cité à la forte emprise religieuse
Aux Templat:XVIIe et Templat:XVIIIe siècles, Landreger était divisée en deux paroisses, celle de Saint-Sébastien de la Rive ("parochia Sancti-Sebastiani aliter de Ripa") à l'est de la cathédrale et celle de Saint-Vincent de L'Hôpital à l'ouest de la cathédrale. La partie rurale, au sud, constituait le fief de l'évêque de Tréguier et forma par la suite la paroisse du Minihy-Tréguier[6].
Les plans de Tréguier à l'époque montrent l'importance des constructions religieuses dans la ville entre le Templat:XVe et le Templat:XVIIIe siècles, avec de nombreux lieux de culte souvent aujourd'hui disparus (chapelle Saint-Ruellin, chapelle Saint-Fiacre, chapelle Saint-Michel, couvent Saint-François) ou existant encore comme l'Hôtel-Dieu fondé en 1654, tenu par les "Religieuses hospitalières de la Miséricorde de Jésus" qui suivaient la règle de saint Augustin (Augustines)[7] qui soignent les malades et recueillent les enfants abandonnés, auxquels s'ajoutent au Templat:S- un séminaire fondé en 1646 par l'évêque Balthasar Grangier de Liverdis et tenu par les lazaristes auquel s'ajoute un collège enseignant de la sixième à la classe de philosophie et destiné à la formation des futurs séminaristes, en 1625 le couvent des Ursulines, en 1667 le couvent des Sœurs de la Croix, en 1782 celui des Paulines) en plus de la cathédrale, du cloître, du palais épiscopal, des demeures des chanoines du chapitre de la cathédrale, les hôtels de la psalette (école de psaumes, chants religieux), de la chantrerie (chorale)Templat:Etc.[1]. Il existait aussi au Templat:S- un "hôpital général" tenu par les Paulines qui faisait en fait fonction d'hospice pour enfants et vieillards. "Les garçons hospitalisés font de la toile, les filles filent le lin et l'étoupe" écrit René Durand[8].
Sur le plan économique et commercial, la ville s'est peu développée, comme étouffée par l'existence d'un clergé dont la présence et partout sensible, ce qui a amené Renan, en son temps, à parler de Tréguier comme d'un « vaste monastère ». [[Fichier:Croquis pris aux fêtes de saint Yves -Constant de Tours De Saint-Malo à Brest 1892-.jpg|thumb|left|Les fêtes (Pardon) de saint Yves à la fin du Templat:XIXe siècle]] Les Pardons de saint Yves étaient un moment très important dans la vie de la ville: "Ce jour-là, les hôtels regorgeaient de clients, et aussi les maisons particulières louaient aux voyageurs venus de toutes les diligences des environs. Les prêtres, arrivant en foule de tous les pays d'alentour, emplissent le séminaire qui déborde jusqu'en l'église où plus d'un bon abbé passe la nuit dans les stalles du chœur" écrit Constant de Tours en 1892. Il poursuit: "Dès le matin du grand jour, l'animation est extraordinaire : guirlandes de verdure, fleurs, décorations aux couleurs jaunes et noires(...), arcs de triomphe (...). Des mendiants invraisemblables, un peuple de bohémiens en guenilles, grouille le long des chemins semés de fleurs : lépreux, nains, estropiés, amputés qui n'ont même plus une main à tendre et à qui l'on jette l'aumône dans une sébille posée à terre devant eux[9]".
Cette impression est partagée par d'autres, par exemple Michel Salomon à la fin du Templat:S- : "Bientôt je m'engageai dans une de ces longues rues bordées de couvents qui font la grave physionomie de Tréguier. Et bientôt après un détour, au fond d'une place plantée d'arbres, je vis se profiler sous un ciel pâle la silhouette de la cathédrale.(...) Elle domine, elle écrase tout, altière au milieu de cette ville épiscopale dont elle fut la vie[10]".
À la fin du Templat:S- également, André Petitcolin écrit à propos de Tréguier : " L'ancienne cité épiscopale a l'austérité monacale (...). Elle est ville par ses demeures armoriées, ses tours carrées (...) ; elle est village par ses granges, ses pigeonniers, ses cours de fermes[11].
Ernest Renan a décrit ainsi Tréguier : «Une ville tout ecclésiastique, étrangère au commerce et à l’industrie, un vaste monastère ou nul bruit du dehors ne pénétrait, où l’on appelait vanité ce que les autres hommes poursuivent, et où ce que les laïques appellent chimère passait pour la seule réalité.»
Révolution
En 1789 , Tréguier est en majorité favorable aux idées nouvelles. L'évêque de Tréguier Augustin-René-Louis Le Mintier va déclencher par son hostilité aux idées nouvelles une suite d'événements dramatiques pour la ville. Ayant fui en Angleterre, c'est une de ses fidèles, la femme de son valet Taupin, qui fut victime de la Terreur et fut guillotinée Place du Martray pour avoir abrité des prêtres réfractaires. Au cours de l'hiver 1794, le bataillon des volontaires d'Étampes mit à sac tous les monuments religieux de la ville : ainsi disparurent presque tout le mobilier, la statuaire, l'orfèvrerie, les vitraux…
La cathédrale servit d'écurie et fut tellement saccagée qu'elle ne put servir au culte imposé de l'Être suprême (reconnaissance d'un être suprême et de l'immortalité). Ce culte s'opposait au culte de la Raison instauré par Chaumette en 1793.
Tréguier est ruinée par la perte de son statut : elle n'est plus le siège d'un évêché depuis la Révolution. Avant la Révolution, elle était plus peuplée que Saint-Brieuc, de nos jours elle est douze fois moins peuplée.
La Restauration redonne à Tréguier une certaine importance religieuse : si la ville n'est plus siège d'évêché, un nouveau séminaire s'y ouvre après la tourmente révolutionnaire dès 1816, installé dans un premier temps dans l'Auberge du Lion d'Or, puis dans l'ancien collège, avant de réintégrer les locaux de l'ancien séminaire lazariste ; c'est là que le jeune Ernest Renan fit ses études secondaires entre 1832 et 1838. Une nouvelle chapelle y est inaugurée en 1897. Ce collège où étudia Renan fut détruit en 1911 et se trouvait à l'emplacement de l'actuelle Place de République.
Le Templat:S- est la période où Tréguier reprend un mouvement de prospérité grâce aux cultures de légumes primeurs et à son activité portuaire, mais la pauvreté reste grande si l'on en croit ce témoignage daté de 1885 environ : "Tréguier est tout en bois et mal bâti. Ses rues sont raides, son pavé fatigant. Sa cathédrale est d'un gothique grossier, et par dessus cela aussi sale que peut l'être une église bretonne[12]".
Des descriptions plus flatteuses existent aussi : Anatole Le Braz, qui arrive par la Rivière de Tréguier, a écrit: "Tréguier surgit, lumineuse, poussée d'un seul jet, ainsi qu'une ville de rêve, avec les teintes pourprées de ses vieux toits, son peuple de clochetons et la flèche de sa cathédrale, toute rose (...). Tréguier m'apparût ce jour-là comme une cité merveilleuse au milieu d'un paysage enchanté[13].
La situation en presqu'île de confluence de la ville était depuis toujours une gêne pour les communications terrestres vers les rives opposées du Guindy et du Jaudy: aucun pont n'existait et seuls des bacs permettaient de rejoindre Trédarzec. En 1834, la construction de la "passerelle Saint-François" permet aux piétons et aux chevaux de franchir le Guindy, donc d'accéder plus aisément à Plouguiel et en 1835 la construction du premier pont suspendu en Bretagne, le "pont Canada", à péage, dénommé ainsi car construit à l'emplacement de l'un des deux bacs qui partait d'un lieu-dit ainsi appelé, permet de franchir le Jaudy[14]. En 1832, M. Ozou, négociant à Tréguier propose ce projet. En 1833, débute la construction du pont, celle-ci se terminera en avril 1834. Le 25 mai 1834 le pont Canada est ouvert à la circulation. La construction de ce pont suscita une vive opposition des habitants de La Roche-Derrien car il empêchait désormais la remontée des bateaux jusqu'à cette localité, c'est pourquoi il fut détruit en 1886, remplacé temporairement par un bac, puis par un pont métallique n'entravant pas la navigation car il disposait d'une travée mobile, lui-même remplacé[15] après la Seconde Guerre mondiale, en 1954[16]. En 1921, s'y est ajouté le pont du chemin de fer.
Le Templat:S- voit la naissance d'un célèbre et controversé écrivain, Ernest Renan. Celui-ci mourut en 1892 à Paris. Un musée lui est dédié dans la maison qui le vit naître en 1823. Templat:Article détaillé
Le Templat:XXe siècle
Les querelles entre "laïcs" et "catholiques" au début du Templat:XXe siècle
Si Théodore Botrel chante "Le clocher de Tréguier[17]" en 1900, les premières années du Templat:S- vont voir cléricaux et laïcs s'opposer vivement à Tréguier.
La loi sur les congrégations de 1901 a d'importantes conséquences à Tréguier, entraînant la fermeture des écoles congréganistes. Une École supérieure de filles est créée en 1905 et une de garçons en 1908, ancêtre de l'actuel lycée. La loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 provoque dans cette ville de violentes émeutes (querelle des inventaires) : l'inventaire des biens du Petit Séminaire est à cet effet conduit sous la direction du sous-préfet protégé par cinq brigades de gendarmerie et de quelques soldats et aura pour conséquence immédiate l'expulsion des enseignants qui trouveront refuge au collège Saint Joseph de Lannion.
En 1903, une violente controverse à propos de l'érection de la statue d'Ernest Renan dans la ville de saint Yves éclate à Tréguier[18]. Le projet émane d'un groupe républicain "Les Bretons de Paris" et ne convainc pas immédiatement la municipalité car de son vivant Ernest Renan était fort mal vu par une bonne partie de la population de la ville, mais la décision est finalement prise par le Conseil municipal le 30 août 1902, rencontrant aussitôt la vive opposition des milieux conservateurs et de Templat:Mgr Fallières, évêque de Saint-Brieuc. De proche en proche les surenchères verbales, l’obscurantisme et l’intransigeance des parties en présence vont transformer le projet d’éloge littéraire en une ardente offensive républicaine destinée à réduire l’influence cléricale. La statue entérine en effet un authentique hommage à la Libre Pensée, au philosophe de la Raison et de la Science, à l'auteur de "La Vie de Jésus", honni par l’Église. Le 13 septembre 1903, le Président du conseil Émile Combes vient en personne inaugurer la statue[19] et prononce un discours[20].
Les catholiques de Bretagne protestent ("Cœur de Jésus, sauvez la France, et délivrez-nous de M. Renan" récitait-on du vivant de Renan[21]) lancèrent une souscription nationale qui permit la réalisation par les Ateliers Yves Hernot de Lannion du " Calvaire de protestation " , dit aussi " Calvaire de réparation ", sur les quais de Tréguier.Il fut inauguré en la solennité du Pardon de Saint Yves le 19 mai 1904 par l'archevêque de Rennes, le cardinal Labouré. On peut lire sur le socle, en breton et latin, en réponse à Renan, la parole du centurion romain au pied de la croix, rapportée par les Évangiles : " Cet homme était vraiment le Fils de Dieu." Ce calvaire symbolise l'église ultramontaine triomphante du Templat:S- confrontée aux Radicaux de la IIIème République[22].
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Inauguration du calvaire de protestation (1904)(Templat:1re photo)
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Inauguration du calvaire de protestation (1904)(2 photo)
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Forces de l'ordre devant le calvaire de protestation (1904)
Les deux guerres mondiales
Un centre d'aviation de l'US Navy, destiné à combattre les sous-marins allemands[23], s'est installé à Tréguier (en fait à Plouguiel en 1917-1918[24], mais pendant quelques mois seulement.
En août 1944, les combats pour la libération de Tréguier ont été longs et violents : le 4 août, la quinzaine de gardes maritimes allemands, font sauter deux grues sur le port et incendient des bateaux de pêche avant de se replier sur Pontrieux sous la pression de la résistance locale: les trécorrois en liesse se croient libérés... mais le lendemain 200 Allemands reviennent en force car ils n'ont pas pu s'échapper du Trégor pour fuir les troupes alliées. Le 6 août, quatre avions américains bombardent Tréguier, visant le Gollot où les Allemands sont cantonnés, faisant 5 morts parmi la population civile et des dégâts matériels importants en ville. Des résistants du maquis de Plouisy occupent ce jour-là brièvement la ville, libérant une vingtaine de Russes qui étaient prisonniers des Allemands au château de Bilo[25]. Le 12 août, les FFI du maquis de Bégard et les résistants trécorrois obtiennent la reddition des Allemands. Tréguier est libéré pour la deuxième fois pendant quelques heures. Mais le même jour, soixante nouveaux soldats allemands réoccupent la ville et ce n'est que le 14 août que l'arrivée de troupes américaines ajoutée aux attaques des résistants permet la libération définitive de la ville après un ultime bombardement. Les Américains font sauter le "pont Canada" (qui ne fut reconstruit qu'en 1954) car 300 soldats allemands occupent toujours l'autre rive du Jaudy. Les combats du 15 août pour anéantir la présence allemande dans les parages de Tréguier provoquent ce jour-là l'explosion du pont du chemin de fer[26].
Administration
thumb|L'hôtel de ville Templat:ÉluDébut Templat:Élu ((Elu Début = 1989 Fin = 1995 = Identité = Claude Nicol (sans étiquette) Qualité = Assureur. Templat:Élu Templat:Élu Templat:Élu Templat:ÉluDonnées Templat:ÉluFin
Demografi
Dengan 396 orang tahun 2007, penduduk Tréguier lebih sedikit daripada di tahun 1793. Rares sont les villes françaises ayant connu un tel déclin démographique. C'est en 1872 que le maximum de population est atteint : Templat:Unité, soit une augmentation de Templat:Unité en trois-quart de siècle, mais le déclin est ensuite brutal, surtout entre 1876 et 1881 : perte de Templat:Unité en 5 ans, dont la cause reste à trouver. De 1881 à 1982, la stagnation est remarquable : à un siècle d'intervalle, la population est quasi-identique (alors que la quasi-totalité des villes françaises croissent spectaculairement à cette époque) par delà quelques fluctuations intermédiaires en dents de scie. Depuis 1982, le déclin a repris, Tréguier ayant encore perdu Templat:Unité en 17 ans entre 1982 et 1999, même si le résultat du recensement de 2007 montre une quasi stabilisation de la population.
En 2007, Tréguier avait 466 jeunes de moins de 20 ans (17,4 % de la population totale) et 1081 personnes de 65 ans et plus (40,5 % de la population totale),, donc une structure par âges très vieillie qui explique l'énorme déficit naturel avec un taux de natalité de 6,9 pour mille et un taux de mortalité de 38,0 pour mille en 2007[27]. En 2008, Tréguier a comptabilisé 21 naissances et 106 décès. Bref Tréguier est le type même de localité en très grave crise démographique. Le centre hospitalier de Tréguier "constitue un pôle de santé et d'hébergement, spécialisé dans le traitement et le soin des pathologies du grand âge et de la dépendance[28]", ... ce n'est pas surprenant!
Cette crise démographique est due à des causes multiples : les Côtes-d'Armor sont le département le moins dynamique des départements bretons, Tréguier est excentré par rapport aux axes de circulation moderne et son port inadapté aux trafics actuels, la petitesse du territoire communal oblige les jeunes couples, dans le cadre de la périurbanisation à se loger dans les communes avoisinantes (la commune du Minihy-Tréguier a par exemple gagné Templat:Unité entre 1968 et 2007) et les activités économiques à s'y développer : aucun des cinq "parcs d'activités[29]" de la Communauté de communes des trois rivières n'est implanté sur le territoire de Tréguier faute de place. Tréguier est bien une "ville-musée".
- À la rentrée 2007, 16% des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[30].
Économie et transports
- Tréguier fut un temps desservi par le rail entre 1905 et 1948 par les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. Tréguier était le point de jonction de deux lignes de chemins de fer départementaux, celle de Lannion à Tréguier par Petit Camp, et celle de Plouëc (voie étroite) elle-même reliée à Guingamp (voie normale, d'où un problème du transbordement des marchandises). Dans les années 1920, une voie ferrée dite "d'intérêt local" fut mise en place de Tréguier à Plouha. Désormais, les gares les plus proches sont celles de Guingamp, Lannion et Saint-Brieuc.
- Tréguier n'est pas desservi par une voie expresse. La D 786, ancienne route nationale devenue départementale, la relie à Saint-Brieuc (direction vers ou depuis Rennes et Paris) et à Lannion où se trouve l'aéroport le plus proche.
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Les Ponts noirs, ponts ferroviaires du début Templat:XXe siècle
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Les "Ponts Noirs", ponts ferroviaires
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Pont Canada construit en 1954 sur le Jaudy, et le port de plaisance à l'arrière-plan
Tempat dan monumen
Pusat kota Tréguier adalah kawasan yang dilindungi, sesuatu yang dipertanyakan sebagian orang, yang menolak dijadikannya Tréguier suatu "kota museum", tapi disetujui oleh segabian lagi.
Bâtiments et lieux publics remarquables
- Maisons classées ou inscrites au titre des Monuments historiques
- Maison à l'angle de la place du Général de Gaulle (n°7) et de la rue Ernest Renan, classée en 1948[31].
- Rue de la Chalotais :
- N° 2, inscrite en 1964[32] ;
- N° 14, inscrite partiellement en 1964, puis en totalité en 2007[33], maison saint-pierre, dite à 'Pondalez' très semblable à celle qui abrite le musée de Morlaix.
- Rue Colvestre :
- Place Notre-Dame-de-Coatcolvezou :
- Rue Ernest Renan :
- Monuments civils
- Hôtel de la Tour, incluant la porte de l’ancien évêché, classée en 1924. Le reste du bâtiment est inscrit en 1973[48] ;
- Bureau de poste de la rue saint-André, inscrit partiellement en 1995[49] ;
- Le manoir de Kernabat, dont le portail est inscrit en 1931[50] ; c'est un manoir à cour close avec entrée par une voie charretière.
- L'hôtel de ville, ancien évêché, classé en 1954/1956 pour ses façades et toitures, et inscrit pour la salle des délibérations en 1925[51]
- L'aqueduc sur le Guindy, inscrit en 1931[52].
- Le Monument aux morts, surnommé « La Pleureuse », œuvre du sculpteur Francis Renaud, illustre la douleur d'une bretonne en cape de deuil.
- La « statue d'Ernest Renan », par Jean Boucher, érigée en 1904 sur la place du Martray, suscita à l'époque de son érection maintes polémiques. On lit, gravé sur le socle: « Ernest Renan, né à Tréguier le 27 février 1823. On ne fait de grandes choses qu'avec la science et la vertu. La foi qu'on a eu ne doit jamais être une chaîne. L'homme fait la beauté de ce qu'il aime et la sainteté de ce qu'il croit. E. R. »
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Mairie de Tréguier, ancien évêché.
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Maisons à pans de bois rue Ernest Renan
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La rue Ernest Renan et ses maisons anciennes; la cathédrale à l'arrière-plan.
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Le Monument aux morts et "la Pleureuse" en cape de deuil
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La statue d'Ernest Renan, place du Martray
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Dessin dans "Le Petit Journal" des incidents de 1903 liés à l'inauguration de la statue d'Ernest Renan
- Maison natale d'Ernest Renan, classée en 1944[53], et devenue un musée consacré à sa vie et à son œuvre. Cette maison à colombages du Templat:XVIe siècle abrite des souvenirs d'Ernest Renan, manuscrits, portraits ; une salle présente un montage vidéo évoquant la vie de l'écrivain, les lieux qu'il fréquenta.
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La maison d'Ernest Renan : la façade donnant sur la rue
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Portrait d'Ernest Renan dans sa maison natale
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Portrait d'Ernest Renan dans son bureau
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La maison d'Ernest Renan : façade arrière donnant sur le jardin
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La maison natale d'Ernest Renan
Bangunan agama
- Cathédrale Saint-Tugdual, classée par la liste des monuments historiques de 1840 au titre des Monuments historiques[54]. Datant des Templat:XIVe et Templat:XVe siècles (construite entre 1339 et 1435), elle possède trois tours qui dominent le transept. Celle du sud s'élève à 63 mètres et date de 1785, elle laisse voir à sa base le "porche des cloches" qui date de 1438 et est surmonté d'une fenêtre flamboyante. La tour du Sanctuaire, de style gothique occupe la croisée et reste inachevée. La tour Hastings est la plus ancienne : de style roman, elle est une survivance de l'ancienne cathédrale du Templat:S-.
- La nef en granite est soutenue par des arcades gothiques. Sous le triforium court une frise sculptée en tuffeau. Les voûtes, éclairées par des fenêtres hautes, sont de style Tudor. Les vitraux du chœur, faits par le maître-verrier de Quintin Hubert de Sainte-Marie, illustrent des thèmes bibliques de l'Ancien Testament ou de l'Évangile. Une grande verrière dans le bras droit du transept illustre de nombreux saints bretons dont les sept saints fondateurs.
- Près du porche sud, un groupe statuaire du Templat:S- se remarque : "Saint Yves entre le riche et le pauvre". La cathédrale contient aussi : des enfeus datant du Templat:S- de chevaliers en armure ; un reliquaire du chef de saint Yves dans une châsse en bronze doré datant du Templat:S- ; un gisant de Jean V, duc de Bretagne, datant de 1945 : le tombeau de saint Yves, datant de 1890, de style néogothique; 46 stalles Renaissance dans le chœur avec leurs miséricordes sculptées.
La cathédrale a été érigée en basilique mineure en 1947. Son pavillon a été restauré en 2003, à l'occasion des cérémonie commémoratives du 700 anniversaire de la mort de saint Yves. Il est exposé dans le chœur, de même que le tintinnnabulum, les deux insignes de toutes les basiliques.
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Cathédrale: la tour Sud et la tour du Sanctuaire
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La cathédrale vue de la Place du Martray
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Cathédrale Saint-Tugdual: la nef et le chœur
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Les trois tours de la cathédrale vues du cloître
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Vitraux du chœur de la cathédrale
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Le cloître de la cathédrale (1468)
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Le cloître gothique
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Groupe statuaire de saint Yves entre le riche et le pauvre (Templat:XIIIe siècle)
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Le tombeau néogothique de saint Yves (1890)
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Miséricordes sculptées, stalles du chœur de la cathédrale
- Le trésor de la cathédrale[55]. montre les beaux meubles (chapier et meuble Renaissance, calices, ciboires, chasubles, étoles, chapes)
- Le cloître, adossé à l'évêché, est accessible à partir du transept de la cathédrale. Il forme un quadrilatère irrégulier et est constitué d'une quarantaine d'arcades de style gothique, en granite provenant de l'Île-Grande et de Pluzunet. Au milieu de la cour intérieure gazonnée se trouve un calvaire provenant du château de Keralio, en Plougrescant. Le déambulatoire présente de nombreux gisants du Templat:XVe au Templat:XVIIe siècles.
Cathédrale : les gisants du cloître [[Fichier:23 Tréguier Le calvaire de Réparation 1903.JPG|thumb|Le "calvaire de la Protestation" (1904)]]
- Couvent des Augustines, inscrit en 1997 au titre des Monuments historiques. La chapelle est classée depuis 1999[56] ;
- Chapelle des Paulines, inscrite en 1992 au titre des Monuments historiques[57] ;
- Ancienne église Saint-Michel, dont le clocher datant de 1474 est classé en 1930 au titre des Monuments historiques[58] ; la nef n'existe plus.
- Le Calvaire de la Protestation, qui date de 1904, œuvre du sculpteur Yves Hernot, fut érigé en signe de protestation par les catholiques à la suite de l'érection de la statue d'Ernest Renan, place du Martray. Sous un relief représentant Saint Yves entre un homme riche et des pauvres, avec des statues de saint Tugdual, fondateur de Tréguier, et de saint Brieuc. Ils sont entourés de statues représentant des saints de "combat spirituel": saint Maurice, saint Georges, Jeanne d'Arc et saint Louis. Ils sont flanqués de saint Pierre et saint André.
Museum
- Museum Ernest Renan
Tokoh
- Filsuf dan sejarawan Ernest Renan (1823-1892) lahir di Tréguier.
- Charles Lindbergh pernah memiliki rumah di Tréguier.
Catatan
Pranala luar
- Tréguier sur le site de l'Insee
- Pays de Tréguier
- Site officiel de la commune de Tréguier
- Le Pays touristique du Trégor-Goëlo
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